Loi de Transition Energétique – Communiqué n°1
Les décharges de déchets ménagers sont des mines urbaines à la campagne. Elles sont pleines de ressources gaspillées. Matériaux de travaux publics, métaux, plastiques, bois, pneus, déchets divers recyclables ou à fort pouvoir calorifique.
Les décharges de déchets antérieures à la décennie 2000-2010 et à la montée en puissance du tri à la source ne sont pas là pour l’éternité. Elles doivent être considérées comme des stations de transit.
L’amendement 1947 au projet de Loi pour la Transition Energétique va dans ce sens. Il demande au gouvernement de diligenter un rapport sur ce sujet.
Robin des Bois évoque cette perspective depuis quelques années et a lancé cette idée révolutionnaire à la conférence environnementale de l’automne 2013. Il faut dans des délais rapprochés réfléchir et conclure sur l’opportunité, la faisabilité, la rentabilité économique de cette approche renversante.
Bien entendu, les risques sanitaires éventuels pour les intervenants et les modalités de tri des déchets dangereux tels les batteries, les cartouches à huile, les piles, les matériels électriques doivent aussi être examinées.
Le public et le personnel politique sont attachés au principe de réversibilité d’un hypothétique stockage de déchets nucléaires. Pourquoi refuseraient-ils la réversibilité des stockages existants de déchets ménagers et banals ? Cette réversibilité aurait 3 avantages fondamentaux : réduire l’impact environnemental et sanitaire des décharges anciennes, fournir aux filières de recyclage des gisements complémentaires et donner de la couleur à l’économie circulaire bien pâle.
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