Paris, arrivée à Sète à 18h36 (heure locale) en provenance de Vinaros
Robin des Bois avait quelques heures auparavant publié un communiqué dénonçant cette initiative (Cf. “Sète en Afrique de l’Ouest”, 5 avril 2018).
Or, après un bref séjour de moins de 24h, le Paris a quitté le port de Sète le vendredi 6 avril à 16h50 (heure locale) sans convoyer le cargo en déshérence depuis 8 ans. Le Paris est aujourd’hui dans le port de San Carlos, à côté de Vinaros.
Vendredi 6 avril, 16h50 (heure locale) départ du Paris et retour vers l’Espagne.
Une autorité, non identifiée à ce jour, a bloqué cette tentative de convoyage. Il peut s’agir du préfet maritime de la Méditerranée, du ministère français de l’Ecologie, de la Généralité de Valence destination administrative de l’épave…
Le remorquage des navires ou des épaves à démolir expose l’environnement marin à des risques d’immersion et de pollution. Dans la pire hypothèse, le naufrage du Rio Tagus dans le chenal de sortie du port de Sète perturberait le trafic pendant plusieurs mois ou semaines.
La réglementation française autorise en cas de force majeure le démantèlement d’une épave là où elle est, dans l’état où elle est, dans le cadre d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) provisoire. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé à Sète en 2014 pour le démantèlement de l’Edoil considéré en état d’innavigabilité et par conséquent inapte au remorquage vers un chantier de démolition.
Le Paris avant de quitter Sète a été inspecté par le centre de sécurité des navires; une non conformité a été relevée à bord concernant le registre des hydrocarbures.
Voir aussi :
Sète en Afrique de l’Ouest, 5 avril 2018