Le département de la Haute-Saône et l’Unesco multiplient depuis aujourd’hui aux quatre coins du département de la Haute-Saône des rejets de déchets en latex et en plastique sous forme de 3000 ballons de baudruches (1).
Cette décharge en plein ciel est ouverte au nom de l’inscription de la Chapelle Notre-Dame du Haut et de 16 autres édifices de l’architecte au Patrimoine Mondial de l’Humanité.
L’Unesco et le Conseil départemental de la Haute-Saône vont sans doute répliquer que les baudruches sont biodégradables. Cet argument est du baratin de représentants de commerce et de vendeurs de pacotilles « festives » fabriquées en Chine. Il n’est prouvé par aucun test réglementaire et n’est pas validé par le Ministère de l’environnement ou l’Union européenne sur le territoire de laquelle nombre d’épaves de ballons ne manqueront pas de s’échouer en défigurant les arbres, les champs, les lacs et éventuellement en intoxiquant ou en étouffant des oiseaux et des poissons. Voir à ce sujet la fiche du Ministère relative aux lâchers de ballons de baudruche (2) et le site internet de Robin des Bois (3).
Des cartes postales permettant de gagner des entrées gratuites à la Colline Notre-Dame du Haut et à sa chapelle sont attachées aux ballons. Le génie de Charles-Édouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier n’a pas besoin de cette publicité digne d’un supermarché.
(1) http://www.la-haute-saone.com/index.php?IdPage=1468931280
(2) https://robindesbois.org/wp-content/uploads/2016/02/MED_Lachers_de_ballons_et_lanternes_volantes-051015_VFF2.pdf
(3) https://robindesbois.org/category/balisage/dechets/lachers-ballons/
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