Kyoto
Une écrasante pression des pays de tout le continent africain, renforcée par la CEE et l’Autriche, a amené les pays d’Afrique australe – soutenus par la Suisse, le WWF, et le secrétariat de la CITES – à retirer leur proposition de déclassement des éléphants à l’annexe II.
Grâce au retrait de leurs propositions, les pays d’Afrique australe (Zimbabwe, Botswana, Malawi, Namibie, Afrique du Sud), ont évité le vote et un désaveu cuisant.
La prochaine réunion de la CITES ayant probablement lieu en 1995, 3 ans de trêve supplémentaires sont offerts aux éléphants. C’est bon !
Robin des Bois souligne la maturité politique des pays africains. Ils ont compris que la sauvegarde des éléphants peut contribuer à l’unité de l’Afrique alors que l’Afrique du Sud et les pays satellites croyaient pouvoir rassembler l’Afrique au détriment des éléphants et de l’ensemble de la faune.
Les menaces du Zimbabwe et du Botswana de vendre de l’ivoire aux pays non-adhérents de la CITES, ne sont pas prises au sérieux par les observateurs dans la mesure où les marchés européen, américain et japonais, restent officiellement fermés.
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