Le port de Rotterdam a laissé partir un vieux pétrolier vide à simple coque désormais dans l’incapacité de transporter du fuel lourd en Europe. Le Byzantio et ses homologues vont se concentrer dans des mers et des ports moins surveillés qu’en Europe. Sa fuite vers Singapour est porteuse de naufrages pour l’avenir. L’exportation des vieux pétroliers vers l’Asie ou l’Afrique s’assimile à l’exportation des camions et des voitures recalés aux contrôles techniques en vigueur en Europe.
Seule la démolition programmée du Byzantio dans un chantier naval désigné serait cohérente avec le renforcement des règles du transport maritime que souhaitent mettre en oeuvre les pays de l’Union Européenne. Le propriétaire du Byzantio est grec. Son pavillon est maltais. Sa sortie de flotte doit être placée sous l’autorité de ces deux pays. La chasse au Byzantio commencée le 26 novembre n’est pas terminée.
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