Les lâchers de sacs plastique

29 nov. 2006

Robin des Bois attire l’attention depuis plusieurs années sur les risques environnementaux des lâchers atmosphériques de ballons évènementiels. L’Association Française contre les Myopathies (AFM) a bien voulu en janvier 2006 relayer auprès de ses comités départementaux nos inquiétudes et informations sur les effets négatifs des lâchers de ballons. Malgré cet effort, des bénévoles à travers le territoire français et en bord de mer persistent à programmer des lâchers de ballons. Selon le responsable du comité départemental de la Manche, ils constituent 30% des recettes des manifestations locales et font rêver les enfants quand ils reçoivent des messages après que des ballons dédicacés aient atterri aux Pays-Bas, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Bretagne. Or les ballons polluent et tuent quand ils tombent du ciel et sont avalés par les tortues de mer, les requins, les mammifères et les oiseaux marins. Il n’y a rien là qui puisse faire rêver et nous réitérons auprès des comités locaux du Téléthon et de toute autre entité s’apprêtant à fêter, à inaugurer, à commémorer ou à lancer quelque chose de renoncer à cette pratique dépassée. Le Téléthon ou les promotions de quinzaines commerciales ne sont pas les seuls concernés : à Saint-Nazaire, Gaz de France vient de baptiser son méthanier Provalys avec des milliers de ballons verts et blancs envolés vers l’océan Atlantique.

Le lâcher de ballons est un lâcher volontaire de déchets atmosphériques et il devrait tomber sous le coup de la loi, quel que soit le matériau de fabrication des ballons.

Nous incitons tous les maires de France à interdire ce genre de manifestations à l’image de l’île de Ré où les lâchers de ballons sont interdits depuis l’année dernière “afin d’être en adéquation avec la politique de lutte contre les sacs plastique”.

 

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