Objet : Action : Robin des Bois chez Delmas – Dunkerque
Quand un conteneur tombe d’un navire cypriote, c’est un scandale. Quand 90 conteneurs tombent d’un navire français, c’est une fatalité.
La désinvolture et la carence de communication de la compagnie Delmas après le désarrimage du Sherbro est conforme à l’opacité et à la confidentialité traditionnelle des armateurs.
Or, des conteneurs tombés à la mer ne relèvent plus du domaine commercial et privé. Leurs cargaisons polluent la mer et déferlent sur le domaine public maritime.
Nous souhaitons que Delmas diffuse par voie de presse la liste de toutes les matières et de tous les objets tombés à la mer et qu’une enquête sérieuse soit ouverte sur l’origine des détonateurs rejetés sur le littoral.
Le trajectoire du Sherbro dans la mer d’Iroise, l’instabilité de certains conteneurs au moment où, près de l’île de Sein, il a fait demi tour pour remonter sur Brest, la concomitance de l’avarie du Sherbro avec l’arrivée de détonateurs dans le Finistère nous obligent à privilégier la piste du Sherbro plutôt que celle du Mary H. D’autant que contrairement à ce qui a toujours été affirmé, les détonateurs du type Nonel (non électriques) peuvent avoir été assemblés en France chez Davey Bickford, à Héry, dans l’Yonne.
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