Remorquer l’épave jusqu’au Cap-Vert, c’est exporter 250.000 tonnes de déchets vers le Tiers-Monde. C’est aussi parier sur la dislocation du navire et sa disparition en haute mer au large de l’Afrique. C’est en effet la “meilleure solution” pour l’Europe.
L’association de protection de l’Homme et de l’environnement Robin des Bois prie l’Espagne d’accepter que le convoi maritime se mette à l’abri des Iles Canaries afin que le transbordement du pétrole se fasse vite et dans les meilleures conditions techniques possibles.
Pour l’Europe, l’Iran est une pompe à essence. Un pétrolier iranien touche Rotterdam en moyenne tous les 15 jours et emprunte le rail de la Manche. Le Kharg III a touché Donges le 19 décembre et l’Avaj II a touché le Havre le 22 décembre. Tous les pétroliers iraniens sont sous-normes puisque l’Iran n’a pas ratifié les deux principales conventions sur la sécurité de la vie humaine en mer et la prévention des pollutions.
Robin des Bois presse le Ministère français de l’Environnement et le Ministère de la Mer de mettre leurs actes en conformité avec leurs paroles et d’interdire désormais l’accès des pétroliers iraniens aux eaux et aux ports français.
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