Objet :Passerelle de Tolbiac, 37ème pont de Paris
La passerelle de Tolbiac franchissant la Seine entre le cimetière tropical de la Bibliothèque Nationale de France (5 ha de plancher en ipé –Tabebuia spp-) et le parc de Bercy aura donc un tablier en chêne (Quercus spp.). L’architecte autrichien, lauréat du concours international organisé par la Mairie de Paris, a en effet décidé d’utiliser du chêne.
Au même moment, l’architecte Marc Mimram, s’obstine à vouloir utiliser pour la passerelle Solférino l’ipé, arbre rare originaire d’Amazonie exploité au Brésil dans l’Etat du Parà, à l’insu des peuples forestiers et sans plan de gestion durable. Promoteur inlassable des bois exotiques et pionnier de la déforestation en Amazonie, M. Mimram dénie au bois de chêne toute capacité à résister au climat parisien et juge ce matériau aux multiples usages ancestraux “pas assez fiable”.
Cette allégation, qui fait rire les uns et pleurer les autres, se trouve aujourd’hui rangée dans le catalogue des verbiages et des fumisteries d’architectes démodés. La future passerelle Tolbiac balaie aussi les critiques de la Fédération Française des Bois Tropicaux et Américains quant à la durabilité du chêne.
La Mairie de Paris qui avait choisi des bancs en ipé pour les Champs-Elysées a cette fois-ci fait le bon choix en préférant du bois de proximité dont la traçabilité peut être assurée. Une décision qui contraste avec l’immobilisme des ministères en charge de la maîtrise d’ouvrage de la passerelle Solférino.
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