Ce communiqué a donc été diffusé pour la première fois au tout début de l’année.
Ne pas déclencher les plans Polmar sur tout l’arc atlantique, c’est laisser aux communes la responsabilité technique et financière du ramassage des déchets et ouvrir la voie à une mauvaise gestion. Robin des Bois insiste encore sur les effets de la pollution sur l’état sanitaire des ressources marines. Alors que le golfe de Gascogne est pollué depuis 6 mois par les suites du Prestige, l’absence d’évaluation dans ce domaine est très inquiétante.
Toutes les publicités ou initiatives tendant à convaincre les touristes que la page du Prestige est tournée en Aquitaine et sur le littoral atlantique sont mensongères.
Trois ans pile après l’Erika, les galettes, boulettes et goutelettes des rois du pétrole s’échouent sur le littoral français du Golfe de Gascogne et touchent en premier le département des Landes. Au delà de ce découpage administratif, il s’agit de prendre en compte immédiatement la dynamique des courants, des vents, des nappes émergées et immergées en provenance des épaves du Prestige.
En conséquence, Robin des Bois demande le déclenchement du plan Polmar Terre en Charente-Maritime, en Vendée et particulièrement sur l’île d’Yeu, en Loire-Atlantique, dans le Morbihan et le Finistère.
La calamité des boulettes et autres dépôts perdurera pendant plusieurs mois. Pour éviter les stockages tampons difficilement gérables, l’élimination en flux continu et dès maintenant de ces déchets relativement homogènes dans des incinérateurs adaptés doit être privilégiée.
Imprimer cet article