Le Capo Azzuro, chimiquier de 25 ans, immatriculé à Palerme et armé par Spartivento Navale basée à Gènes, est parti vendredi de Saint-Malo où il était retenu depuis le 17 janvier 2001. Les Affaires Maritimes de Saint-Malo n’ont autorisé le navire à repartir qu’à la condition qu’il aille, immédiatement après avoir déchargé le reste de sa cargaison d’acide phosphorique à la Rochelle, subir des réparations dans un chantier naval à Augusta, en Sicile. Ces réparations concernent entre autres l’indicateur de barre, le calcul de la stabilité du chargement, l’accès aux pompes à incendie, le guindeau, le chauffage, la ventilation, les douches et la cuisine. Une copie du contrat de réparation a été fournie aux Affaires Maritimes. Si la coopération européenne fonctionne, le navire ne devrait pas pouvoir reprendre la mer sans être remis au normes. Contrairement à l’armateur de l’Annamaria, l’armateur du Capo Azzurro a préféré la réparation à la démolition.
L’Annamaria, chimiquier de 25 ans retenu à Saint-Malo entre le 5 et le 26 janvier 2001, a fait escale à Algésiras en Espagne et sa date d’arrivée au chantier de démolition d’Aliaga en Turquie est prévue ce mercredi. L’armateur s’est engagé à faire démolir le navire tout en étant réticent à prouver son intention par une copie du contrat de démolition. C’est notamment pourquoi, Robin des Bois attend toujours de la Norvège, État de pavillon, des garanties de sa démolition.
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