La mise à mort des deux éléphantes d’Asie du jardin zoologique de la Tête d’Or à Lyon serait entachée de cruauté et d’illégalité.
Cruauté
Chaque année, des milliers d’éléphants sont eux aussi mis à morts en Afrique ou en Asie par la faute du trafic illégal d’ivoire et de la régression des habitats naturels. Viendrait s’y ajouter l’exécution de ces deux éléphantes de 42 et 43 ans, un âge très respectable pour les espèces éléphantines qu’un nombre infime de spécimens dans les milieux sauvages a aujourd’hui la chance de connaître.
Illégalité
Aucune réglementation européenne ou française ne concerne explicitement la tuberculose chez les espèces sauvages. Aussi, les options prises à la suite de cas de tuberculose dans un parc zoologique dépendent d’une concertation entre les autorités sanitaires, vétérinaires et le gestionnaire concerné, en l’espèce la ville de Lyon.
Le zoo du parc de la Tête d’Or à Lyon a été créé en 1856. Il s’étend sur 8 hectares. La ville de Lyon a récemment adopté « un schéma directeur pour le jardin zoologique ». La collaboration avec l’école nationale vétérinaire de Lyon est historique selon le site Internet du Parc.
En conséquence, Robin des Bois demande au préfet du Rhône, au ministre de l’Agriculture et au maire de Lyon de renoncer définitivement à la mise à mort par empoisonnement des deux vénérables éléphantes et d’ordonner les soins et la vigilance vétérinaires pour que la tuberculose soit contrôlée dans le zoo de la Tête d’Or.
Les deux condamnées – Source : site Internet du parc de la Tête d’Or