Ça bouge en Arctique
Le 7 juillet 2011, un accord sur la frontière maritime entre la Russie et la Norvège est entré en vigueur. Cette nouvelle ligne de démarcation clôt un différend de 44 ans à propos de 175.000 km² dans la mer de Barents et l’océan glacial arctique et ouvre ce qu’il est convenu d’appeler « une zone grise » pour l’exploration des ressources fossiles. Le lendemain de l’entrée en vigueur de cet accord, la Norvège a dépêché sur zone le navire de recherches sismiques Harrier Explorer (OMI 7807380).
Un nouveau site pollué en Arctique ? (*)
Depuis le vendredi 27 août, le Clipper Adventurer met en danger l’océan Arctique. Ce ferry reconverti en paquebot a été construit en ex-Yougoslavie en 1975. Il bat pavillon des îles Bahamas. Il est échoué sur un récif dans la région canadienne du Nunavut. Des opérations de déséchouage sont envisagées.
Le pavillon Bahamas n’est pas signataire de l’annexe IV de la pollution MARPOL sur le rejet des eaux usées des navires. L’armateur est américain. Ce coup de semonce démontre que toutes les précautions maritimes et juridiques ne sont pas prises pour prévenir les risques de pollution dans l’océan glacial arctique.
Un nouveau site pollué en Arctique ? (*)
Depuis le vendredi 27 août, le Clipper Adventurer met en danger l’océan Arctique. Ce ferry reconverti en paquebot a été construit en ex-Yougoslavie en 1975. Il bat pavillon des îles Bahamas. Il est échoué sur un récif dans la région canadienne du Nunavut. Des opérations de déséchouage sont envisagées.
Le pavillon Bahamas n’est pas signataire de l’annexe IV de la pollution MARPOL sur le rejet des eaux usées des navires. L’armateur est américain. Ce coup de semonce démontre que toutes les précautions maritimes et juridiques ne sont pas prises pour prévenir les risques de pollution dans l’océan glacial arctique.
Polar Star n°2, 2750 sites pollués en Arctique – 2009
n°2
2750 sites pollués en Arctique
Longtemps, il a été soutenu par les pays riverains de l’Arctique que le permafrost et le froid étaient un mode et un lieu éternel de gestion et de confinement des déchets. Mais depuis 30 ans, il est constaté que des rivières, des lacs et des eaux souterraines sont contaminés par la migration de polluants issus des décharges et d’autres sites pollués. La mobilisation des polluants provient des variations de températures et des niveaux des eaux, de la fonte des neiges, de la pluie et des inondations. Le gel n’a pas rempli son rôle de cocon pour polluants. Dans la perspective du réchauffement climatique, la rupture progressive de la chaîne du froid serait une catastrophe écologique et accélérerait la libération de tous les déchets.
Polar Star n°2, 2750 sites pollués en Arctique – 2009
n°2
2750 sites pollués en Arctique
Longtemps, il a été soutenu par les pays riverains de l’Arctique que le permafrost et le froid étaient un mode et un lieu éternel de gestion et de confinement des déchets. Mais depuis 30 ans, il est constaté que des rivières, des lacs et des eaux souterraines sont contaminés par la migration de polluants issus des décharges et d’autres sites pollués. La mobilisation des polluants provient des variations de températures et des niveaux des eaux, de la fonte des neiges, de la pluie et des inondations. Le gel n’a pas rempli son rôle de cocon pour polluants. Dans la perspective du réchauffement climatique, la rupture progressive de la chaîne du froid serait une catastrophe écologique et accélérerait la libération de tous les déchets.