Posts Tagged "AZF"

Grand-Couronne : Bémol sur la Démol.

30 oct. 2003

Suite à une visite inopinée des services de l’inspection du travail, le chantier de démolition de l’ex-usine d’engrais d’AZF Grande-Paroisse est suspendu.

L’entreprise marseillaise de démolition et l’entreprise normande Le Foll, repreneuse du site, doivent produire une étude de stabilité d’une partie des bâtiments et un mode opératoire de retrait de l’amiante.

Les inspecteurs du travail n’ont pas abordé le domaine de la radioactivité résiduelle qui ne fait pas partie de leur champ de compétence.

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Grand-Couronne : Bémol sur la Démol.

30 oct. 2003

Suite à une visite inopinée des services de l’inspection du travail, le chantier de démolition de l’ex-usine d’engrais d’AZF Grande-Paroisse est suspendu.

L’entreprise marseillaise de démolition et l’entreprise normande Le Foll, repreneuse du site, doivent produire une étude de stabilité d’une partie des bâtiments et un mode opératoire de retrait de l’amiante.

Les inspecteurs du travail n’ont pas abordé le domaine de la radioactivité résiduelle qui ne fait pas partie de leur champ de compétence.

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21 septembre: 10h17

20 sept. 2002

A Toulouse, les causes de l’explosion instantanée du nitrate d’ammonium stocké dans le hangar 221 d’AZF ne sont pas élucidées. L’accumulation des vétustés et négligences, chez AZF, mise en avant par les enquêteurs ne suffit pas à expliquer la catastrophe. Ce sont des éléments de contexte qui n’ont, jusqu’à preuve du contraire, aucune influence sur l’origine des faits. C’est dans l’ensemble de la plate-forme chimique que doivent s’orienter les investigations et les recherches d’explication, notamment dans les sols, sous-sols, bras morts de la Garonne, et dans le domaine du transport et de la production d’électricité. En attendant de connaître la vérité – et pas cette vérité unique sur la responsabilité d’AZF, déroulée une heure à peine après la catastrophe et ressassée sans relâche depuis un an – toute activité industrielle même stratégique comme la fabrication à la SNPE des carburants pour l’industrie spatiale et militaire doit être suspendue.

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AZF – SNPE Toulouse

11 avril 2002

La fermeture définitive de l’usine AZF de Toulouse ne résout pas le problème des origines et responsabilités de la catastrophe survenue le 21 septembre 2001 sur la plate-forme chimique. L’hypothèse la plus plausible relève d’une anomalie dans le transport et la distribution d’électricité sur l’ensemble de la plate-forme. L’arc électrique proviendrait des transformateurs ou de la centrale électrique de la SNPE. Il pourrait avoir été aggravé par des déchets liquides, solides ou gazeux enfouis dans les sols ou sous-sols de ce complexe industriel et militaire historique. Sans pouvoir tirer de conclusions définitives en l’état des informations disponibles, l’association Robin des Bois recommande que toutes les études de dangers portant sur des usines ou des groupes d’usines assujettis à la directive Seveso prennent en compte les risques électriques, les pollutions des sols et sous-sols et les risques des sources scellées radioactives couramment utilisées dans l’industrie chimique. La fermeture de l’usine de Toulouse va entraîner dans tout le sud-ouest de la France une multiplication des transports routiers et maritimes de nitrate d’ammonium.

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Toulouse: pôle chimique ou pôle électrique ?

18 déc. 2001

Après les hypothèses fantaisistes sur le nitrate d’ammonium pollué par des feuilles mortes, des déchets de plastique, ou mis en explosivité par le bitume du hangar 221, les techniciens considèrent aujourd’hui une piste plus cohérente.

AZF aurait été victime d’un effet domino, une de ces cascades d’accidents prises en compte par la directive Seveso II. La source initiale de la catastrophe proviendrait d’un arc électrique consécutif à un dysfonctionnement de la ligne aérienne de 63.000 volts reliant un poste de distribution EDF situé au nord de la plate-forme chimique et un transformateur de la SNPE. La SNPE aurait déjà connu des problèmes techniques sur ce poste un mois avant la catastrophe. Des poches de méthane générées par la dégradation d’alluvions de la Garonne pourraient avoir renforcé l’effet d’amorçage de l’arc électrique selon des milieux proches de l’enquête. A notre sens, d’autres déchets que le méthane pourraient être incriminés.

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