Les Etats Caraïbes et Africains disent non à la conservation
56ème Commission Baleinière Internationale
Sorrente -Italie
Communiqué n°1.
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
En 2003, la Commission Baleinière Internationale -CBI- a pris l’importante initiative à travers un Comité de Conservation de prendre en compte la globalité de l’environnement marin et de déterminer à terme, dans ce cadre, comment protéger au mieux les populations de baleines. La mise en place de ce Comité de Conservation ouvre pour la CBI des perspectives nouvelles de coopération internationale. Le Comité est chargé de présenter aux Etats-membres des conseils pertinents sur tout ce qui relève de la gestion et de la conservation des baleines.
Berlin, capitale des baleines
Berlin.
C’est loin de l’océan qu’une décision capitale pour l’avenir des baleines a été prise cet après-midi. La Commission Baleinière Internationale a en effet décidé de la création en son sein d’un Comité de Conservation chargé d’étudier les menaces environnementales qui pèsent sur les grands cétacés à travers l’océan mondial. Cette proposition baptisée “Initiative de Berlin” a été présentée par 20 pays dont la France et acceptée à 25 voix pour et 20 voix contre. Il reste à établir les règles de fonctionnement de cette structure avant la prochaine session de la Commission Baleinière qui se tiendra en Italie en juillet 2004.
Positiver les Baleines
55ème Commission Baleinière Internationale
16 – 19 juin 2003
Berlin.
Les mots accusent les baleines de tous les maux. Elles vident la mer des poissons, elles constituent un risque mortel pour les voiliers de course, de même qu’elles attaquaient les paquebots au 20ème siècle. “L’initiative de Berlin” prise par 18 pays membres* de la Commission Baleinière Internationale -CBI- dans le cadre de la 55ème réunion plénière cherche à renverser le courant et à installer au sein de la Commission un Comité de Conservation des baleines qui fonctionnerait en liaison et en complémentarité avec le Comité Scientifique existant. Le rôle de cette nouvelle structure officielle serait en conformité avec le texte fondateur de la Convention de 1946 qui appelle “dans l’intérêt de tous les pays du monde à sauvegarder pour les générations futures les grandes ressources naturelles que représentent les populations de baleines”.
La CBI étouffe, les baleines souffrent!
La Commission Baleinière Internationale est malade selon les uns, moribonde selon les autres. Luttes d’influences paralytiques, comportements itératifs, confusions et métastases politico-procédurières, délires et crises de mauvaise foi, tels sont quelques-uns des principaux symptômes.
Le Japon, l’un des plus sûrs prédateurs des mers et des forêts du monde fait de l’accès des pays pauvres au droit de chasse des baleines un enjeu majeur du développement durable et de la survie des générations futures.
Un autre regard sur les baleines
Lundi prochain s’ouvre à Shimonoseki la 54ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale (CBI). Fidèle à son obsession et à sa nostalgie, le Japon y remet la pression et a dressé près de l’aquarium de la ville une statue de baleine bleue en hommage à la gent baleinière et à la manne alimentaire qu’elle offre à l’humanité. Il est estimé qu’en 1940 les baleines bleues étaient entre 300 000 et 350 000. En 2002, et malgré une interdiction de la chasse mise en oeuvre en 1967 sur l’océan mondial, les baleines bleues ne sont plus que 2000 à 3000. La statue de Shimonoseki résonne comme un mémorial. A force de finir dans les assiettes il y a un demi-siècle, les baleines bleues ne sont pas encore assurées d’échapper à l’extinction. Année après année, il se révèle pourtant grâce aux recherches et observations océanographiques que les baleines sont beaucoup plus utiles en mer qu’à table.