Les lâchers de sacs plastique
Robin des Bois attire l’attention depuis plusieurs années sur les risques environnementaux des lâchers atmosphériques de ballons évènementiels. L’Association Française contre les Myopathies (AFM) a bien voulu en janvier 2006 relayer auprès de ses comités départementaux nos inquiétudes et informations sur les effets négatifs des lâchers de ballons. Malgré cet effort, des bénévoles à travers le territoire français et en bord de mer persistent à programmer des lâchers de ballons. Selon le responsable du comité départemental de la Manche, ils constituent 30% des recettes des manifestations locales et font rêver les enfants quand ils reçoivent des messages après que des ballons dédicacés aient atterri aux Pays-Bas, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Bretagne. Or les ballons polluent et tuent quand ils tombent du ciel et sont avalés par les tortues de mer, les requins, les mammifères et les oiseaux marins. Il n’y a rien là qui puisse faire rêver et nous réitérons auprès des comités locaux du Téléthon et de toute autre entité s’apprêtant à fêter, à inaugurer, à commémorer ou à lancer quelque chose de renoncer à cette pratique dépassée. Le Téléthon ou les promotions de quinzaines commerciales ne sont pas les seuls concernés : à Saint-Nazaire, Gaz de France vient de baptiser son méthanier Provalys avec des milliers de ballons verts et blancs envolés vers l’océan Atlantique.
Du pognon, pas des ballons
Sujet : lâcher de ballons.
Suite au communiqué de Robin des Bois sur les lâchers de ballons, “le ciel n’est pas une décharge”.
L’association demande aux municipalités et aux préfectures d’interdire les lâchers de ballons ” porteurs d’espoir ” qui sont organisés samedi dans le cadre du téléthon. Cette demande s’applique particulièrement aux communes littorales. En fait d’être porteurs d’espoir, les ballons explosés ou dégonflés retombent en mer, s’ajoutent aux déchets de plastiques et sont susceptibles de nuire par ingestion aux oiseaux, aux poissons et aux mammifères marins.
Du pognon, pas des ballons
Sujet : lâcher de ballons.
Suite au communiqué de Robin des Bois sur les lâchers de ballons, “le ciel n’est pas une décharge”.
L’association demande aux municipalités et aux préfectures d’interdire les lâchers de ballons ” porteurs d’espoir ” qui sont organisés samedi dans le cadre du téléthon. Cette demande s’applique particulièrement aux communes littorales. En fait d’être porteurs d’espoir, les ballons explosés ou dégonflés retombent en mer, s’ajoutent aux déchets de plastiques et sont susceptibles de nuire par ingestion aux oiseaux, aux poissons et aux mammifères marins.
Le ciel n’est pas une décharge
En France, un million de ballons s’envole chaque année dans le ciel pour célébrer des causes qu’elles soient bonnes ou mauvaises – anniversaires, promotions, appels publics, festivités… Cette manie d’envoyer des déchets dans l’air ne faiblit pas, malgré la somme des informations sur les débris de ballons en latex ou en plastique retrouvés en mer ou dans les estomacs d’espèces marines et les nids d’oiseaux.
Les ballons en latex fabriqués en Asie, transportés en Europe par porte-conteneurs, sont gonflés à l’hélium produit par Air Liquide à partir du gaz naturel ; ils constituent une gêne ou un risque réel pour la circulation aérienne. 70% montent en quelques heures à 8 km et explosent. Les fragments retombent sur terre et en mer. Les autres se dégonflent en cours d’ascension et retombent dans un périmètre de quelques dizaines de km2. Les ballons de la fête et de l’espoir rentrent dans le régime alimentaire et les tubes digestifs des dauphins, des tortues, des cachalots, des requins, et des oiseaux.
Le ciel n’est pas une décharge
En France, un million de ballons s’envole chaque année dans le ciel pour célébrer des causes qu’elles soient bonnes ou mauvaises – anniversaires, promotions, appels publics, festivités… Cette manie d’envoyer des déchets dans l’air ne faiblit pas, malgré la somme des informations sur les débris de ballons en latex ou en plastique retrouvés en mer ou dans les estomacs d’espèces marines et les nids d’oiseaux.
Les ballons en latex fabriqués en Asie, transportés en Europe par porte-conteneurs, sont gonflés à l’hélium produit par Air Liquide à partir du gaz naturel ; ils constituent une gêne ou un risque réel pour la circulation aérienne. 70% montent en quelques heures à 8 km et explosent. Les fragments retombent sur terre et en mer. Les autres se dégonflent en cours d’ascension et retombent dans un périmètre de quelques dizaines de km2. Les ballons de la fête et de l’espoir rentrent dans le régime alimentaire et les tubes digestifs des dauphins, des tortues, des cachalots, des requins, et des oiseaux.