MSC Flaminia : lever le doute sur la radioactivité
MSC Flaminia
Communiqué n°4
L’inspection du porte-conteneurs accidenté avant la traversée du détroit du Pas-de-Calais et de la Mer du Nord aura lieu dans les prochains jours.
Des experts allemands accompagnés de spécialistes anglais, hollandais et français examineront l’état du navire, des conteneurs et des cargaisons.
Robin des Bois souhaite que cette expertise soit complétée par un diagnostic radiologique du navire. Des centaines de conteneurs sont endommagés et l’affréteur du MSC Flaminia, Mediterranean Shipping Company (MSC), est connu pour transporter occasionnellement des matières radioactives. Il est aussi connu pour son manque de transparence quand il s’agit de publier en cas de nécessité l’inventaire des marchandises transportées. En novembre 1997, le MSC Carla s’est cassé en deux au large des Açores, il se rendait du Havre à Boston. MSC a gardé le silence sur la nature des cargaisons et c’est trois jours après l’accident que la Direction française de la Sûreté des Installations Nucléaires (DSIN) a annoncé que trois sources radioactives scellées destinées aux hôpitaux américains étaient embarquées à bord du MSC Carla ; elles ont sombré avec la partie avant tandis que la partie arrière était remorquée jusqu’aux îles Canaries.
MSC Flaminia : lever le doute sur la radioactivité
MSC Flaminia
Communiqué n°4
L’inspection du porte-conteneurs accidenté avant la traversée du détroit du Pas-de-Calais et de la Mer du Nord aura lieu dans les prochains jours.
Des experts allemands accompagnés de spécialistes anglais, hollandais et français examineront l’état du navire, des conteneurs et des cargaisons.
Le MSC Flaminia en route vers l’Allemagne
MSC Flaminia
Communiqué n°3
Le MSC Flaminia trouverait refuge à Bremerhaven en Allemagne. Les atouts de Bremerhaven sont de disposer de quais libres pour le déchargement du MSC Flaminia qui prendra plusieurs semaines et de cale sèche pour effectuer les réparations d’urgence. Le temps normal d’une escale d’un porte-conteneurs de cette taille est de quelques heures. Cette destination lointaine obligera le convoi à franchir le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord. L’Allemagne prend ses responsabilités en tant que pays de pavillon du MSC Flaminia. Il est regrettable que la France, le Royaume-Uni ou d’autres pays plus proches de la position actuelle du MSC Flaminia n’aient pas pu ou voulu l’accueillir.
La croisière s’amuse
Objet: Norway/Clemenceau
Selon les dernières informations parues dans la presse, le paquebot Norway (ex-France) irait à la casse sur les plages d’Alang en Inde plutôt qu’au Bangladesh. Avant d’être remorqué en Malaisie le 23 mai 2005 où il attend désormais le choix ultime de son propriétaire, Genting Corporation, le premier groupe financier malais, le Norway était à quai à Bremerhaven en Allemagne pendant 18 mois (1). L’opinion publique, le parti “vert”, la mouvance écologiste et les autorités allemandes ne se sont guère intéressés au sort de ce chef d’œuvre naval en péril gardé par 45 hommes d’équipage d’origine népalaise. Un chef d’œuvre en péril mais aussi un péril sanitaire et environnemental : l’une des salles des machines du Norway a en effet été dévastée par une explosion meurtrière en mai 2003, entraînant la dispersion de l’amiante des calorifugeages au moins jusqu’au troisième pont du navire. Le Norway est victime d’une double pollution à l’amiante : la pollution passive des dispositifs anti-incendie, isolations thermiques, et calorifugeages et la pollution active due à l’explosion. Malgré les nombreux artifices lancés comme des leurres par son propriétaire sur des pistes de reconversion, personne n’a jamais sérieusement cru à un autre sort imminent pour le Norway que la casse; pour ce temple de l’amiante, la convention de Bâle, le prétraitement et l’extraction des autres polluants comme le PCB (poly-chloro-biphényls) n’ont jamais été évoqués.
La croisière s’amuse
Objet: Norway/Clemenceau
Selon les dernières informations parues dans la presse, le paquebot Norway (ex-France) irait à la casse sur les plages d’Alang en Inde plutôt qu’au Bangladesh. Avant d’être remorqué en Malaisie le 23 mai 2005 où il attend désormais le choix ultime de son propriétaire, Genting Corporation, le premier groupe financier malais, le Norway était à quai à Bremerhaven en Allemagne pendant 18 mois (1). L’opinion publique, le parti “vert”, la mouvance écologiste et les autorités allemandes ne se sont guère intéressés au sort de ce chef d’œuvre naval en péril gardé par 45 hommes d’équipage d’origine népalaise. Un chef d’œuvre en péril mais aussi un péril sanitaire et environnemental : l’une des salles des machines du Norway a en effet été dévastée par une explosion meurtrière en mai 2003, entraînant la dispersion de l’amiante des calorifugeages au moins jusqu’au troisième pont du navire. Le Norway est victime d’une double pollution à l’amiante : la pollution passive des dispositifs anti-incendie, isolations thermiques, et calorifugeages et la pollution active due à l’explosion. Malgré les nombreux artifices lancés comme des leurres par son propriétaire sur des pistes de reconversion, personne n’a jamais sérieusement cru à un autre sort imminent pour le Norway que la casse; pour ce temple de l’amiante, la convention de Bâle, le prétraitement et l’extraction des autres polluants comme le PCB (poly-chloro-biphényls) n’ont jamais été évoqués.