La chasse à l’Onyx
L’Onyx est un car ferry usé par plus de 30 ans de service en Scandinavie. Il a été considéré comme un déchet par l’agence finlandaise de l’Environnement mais, comme tout déchet est valorisable selon le dogme du Développement Durable, il a été racheté par un armateur indien, Prayati Shipping PVT. Celui-ci prétend dans un premier temps que l’ex-Casino Express servira de transporteur de voitures au Moyen-Orient puis dans un deuxième temps qu’il subira des transformations en Turquie en vue de la poursuite d’exploitation.
Le Clem recule à Hartlepool
Les premières opérations de déchiquetage après dépollution de la coque Q 790 ont commencé dans les chantiers Able au nord-est de l’Angleterre. Le découpage du nez du porte-avions réalisé entre le 16 et le 22 novembre aboutit à une certitude : la coque Q 790 ne pourra plus être remorquée.
La première visite de Robin des Bois, conforme à une demande formulée à la CLI de Brest le 3 décembre 2008, s’est déroulée le 25 novembre 2009. Les autres associations membres de la CLI ont décliné l’invitation. La représentante de Robin des Bois a constaté les éléments suivants :
Décontaminer, détruire et recycler la Reine des Abers
Supplément du bulletin A la casse.com
Construite en 1966, la Reine des Abers attend d’urgence une démolition dans l’Aber-Benoît près de Brest. Cet ex-cargo sablier est représentatif d’une flottille en fin de vie dangereuse pour la sécurité portuaire et pour l’environnement. Par manque de disponibilité d’entreprises spécialisées dans la démolition des navires, nombre de bacs, de dragues, de barges, de pontons, de bateaux de pêche attendent dans les ports, les abers, les estuaires, les fleuves, les canaux et autres pièces d’eau, on ne sait quelle issue miraculeuse. Ainsi la Reine des Abers s’est vue un temps promise à une reconversion culturelle. Ce type de navires construit dans les années 60 -70 recèle des quantités importantes d’amiante, de PCB, de peintures au plomb et à l’étain et de résidus d’hydrocarbures. De petite taille – 22 m de long pour la Reine des Abers – ils cumulent les déchets toxiques dont la dispersion à l’issue du naufrage ultime ou de la destruction à l’ancienne porte atteinte à la qualité générale de l’environnement.
Décontaminer, détruire et recycler la Reine des Abers
Supplément du bulletin A la casse.com
Construite en 1966, la Reine des Abers attend d’urgence une démolition dans l’Aber-Benoît près de Brest. Cet ex-cargo sablier est représentatif d’une flottille en fin de vie dangereuse pour la sécurité portuaire et pour l’environnement. Par manque de disponibilité d’entreprises spécialisées dans la démolition des navires, nombre de bacs, de dragues, de barges, de pontons, de bateaux de pêche attendent dans les ports, les abers, les estuaires, les fleuves, les canaux et autres pièces d’eau, on ne sait quelle issue miraculeuse. Ainsi la Reine des Abers s’est vue un temps promise à une reconversion culturelle. Ce type de navires construit dans les années 60 -70 recèle des quantités importantes d’amiante, de PCB, de peintures au plomb et à l’étain et de résidus d’hydrocarbures. De petite taille – 22 m de long pour la Reine des Abers – ils cumulent les déchets toxiques dont la dispersion à l’issue du naufrage ultime ou de la destruction à l’ancienne porte atteinte à la qualité générale de l’environnement.
Dragage à Brest et arbres à Bréhat
Brest
Dévoilé le 3 février 2005, le projet du port de plaisance du Château à Brest devait démarrer fin 2005. En fait, les premiers dragages et creusements préliminaires datent de l’année 2007 et sont l’objet de polémiques entre le pétitionnaire Brest Métropole Océane et la DDE maître d’ouvrage d’une part et d’autre part Robin des Bois. Nous estimons en effet que les 5.000 t de vases que l’étude d’impact destine aux rejets dans la rade de Brest sont en réalité beaucoup plus contaminées que déclarées et imposent un traitement à terre. Selon nos informations, et après la réaction de Robin des Bois en date du 13 mars, une nouvelle campagne d’analyses a été réalisée et elle révélerait des niveaux en métaux lourds 5 à 15 fois supérieurs aux niveaux 2 du référentiel Géode et des très fortes teneurs en hydrocarbures et en TBT. Ce référentiel mis au point par le Ministère de l’Ecologie en relation avec l’IFREMER et les ports autonomes recommande l’interdiction de l’immersion des vases lorsque le niveau 2 est atteint et à fortiori dépassé. Robin des Bois demande donc la publication de cette nouvelle série de mesures et, si des dépassements sont confirmés, le reformatage des opérations de dragages pour le moment suspendues et la mise au point rapide d’un système de gestion terrestre alternatif supérieur, en terme de confinement et de traçabilité des déchets, à un simple dépôt dans la zone des polders (cf. communiqué du 13 mars 2007 « Les vases sont elles compatibles avec la transparence ? »).