Le business Sedov
Le choeur des pleureuses autour du triste sort des “enfants” du Sedov, navire école de la marine russe, cache des réalités sordides. Depuis 5 ans, le Sedov vit de la charité des ports d’Europe de l’Ouest. La manifestation “spontanée” des mères des “enfants pris en otage” du Sedov a de quoi faire rire les initiés.
Le Sedov ne paie pas de droit de quai, ni de frais de remorquage; l’équipage réussit toujours par des moyens subtils a créer de confus mouvements de solidarité: arrivent à bord des ravitaillements complets permettant aux officiers de faire ripaille jusqu’à l’escale suivante. En 1997, Cherbourg, à travers une collecte populaire et des aides de la mairie et de la Chambre de Commerce a réussi le tour de force de contribuer au paiement des officiers qui disaient ne pas être payés par l’État russe depuis un an …