Boues rouges : un mal mondial
MAL – Magyar Alumínium ZRt (Aluminium Hongrois Co.) – vient d’être condamné à 470 millions d’euros d’amende pour le déversement de plus de 1,8 million de tonnes de boues rouges, un an après la rupture de la digue ouest du réservoir de l’usine d’Ajka en Hongrie. Selon le bilan officiel de la Direction Nationale des Catastrophes (Országos Katasztrófavédelmi Föigazgatóság) en date du 17 septembre 2011, un peu plus d’un million de tonnes de terres et matériaux pollués par les boues rouges aurait été collecté et regroupé. Il reste encore beaucoup de polluants dans la nature et ils ne seront jamais récupérés, dilués dans les sols, partis dans les eaux souterraines, transportés par le vent sous forme de poussières, et charriés par le Danube (1). Une équipe universitaire hongroise vient de publier une étude selon laquelle le plancton du Danube au niveau de Budapest a considérablement décliné pendant au moins 3 semaines après la catastrophe. Des peupliers ont été replantés sur les terrains agricoles qui ne peuvent plus être utilisés pour les cultures. Les peupliers ont des capacités de transfert des polluants dans leurs parties aériennes. Ils peuvent devenir des maillons de contamination des chaînes alimentaires pour la biodiversité ordinaire – oiseaux, insectes, vers de terre.
Boues rouges : un mal mondial
MAL – Magyar Alumínium ZRt (Aluminium Hongrois Co.) – vient d’être condamné à 470 millions d’euros d’amende pour le déversement de plus de 1,8 million de tonnes de boues rouges, un an après la rupture de la digue ouest du réservoir de l’usine d’Ajka en Hongrie. Selon le bilan officiel de la Direction Nationale des Catastrophes (Országos Katasztrófavédelmi Föigazgatóság) en date du 17 septembre 2011, un peu plus d’un million de tonnes de terres et matériaux pollués par les boues rouges aurait été collecté et regroupé. Il reste encore beaucoup de polluants dans la nature et ils ne seront jamais récupérés, dilués dans les sols, partis dans les eaux souterraines, transportés par le vent sous forme de poussières, et charriés par le Danube (1). Une équipe universitaire hongroise vient de publier une étude selon laquelle le plancton du Danube au niveau de Budapest a considérablement décliné pendant au moins 3 semaines après la catastrophe. Des peupliers ont été replantés sur les terrains agricoles qui ne peuvent plus être utilisés pour les cultures. Les peupliers ont des capacités de transfert des polluants dans leurs parties aériennes. Ils peuvent devenir des maillons de contamination des chaînes alimentaires pour la biodiversité ordinaire – oiseaux, insectes, vers de terre.