Mauvais augures pour la CBI (MAJ le 28 oct. 2016)
66ème CBI – Commission Baleinière Internationale
Portoroz – Slovénie
24-28 octobre 2016
Mauvais augures :
- 27 octobre 2016. Daly, Californie : la baleine bleue mâle avec des fractures sur le crâne s’échoue au pied des falaises. 20 m de long.
Bulletin « A la Trace » – Hors Série 66ème CBI – Commission Baleinière Internationale
A la Trace – Hors Série 66ème CBI
Depuis 3 ans, l’ONG Robin des Bois publie en français et en anglais le trimestriel « A la Trace » consacré au braconnage et à la contrebande d’espèces animales menacées d’extinction. Les informations proviennent d’un millier de sources, institutions, médias locaux et ONG de terrain à travers le monde. Chaque événement est analysé, relaté avec un maximum de détails pratiques et les rebondissements sont suivis dans le temps.
Le cachalot est le grand oublié des travaux de la CBI à Portoroz. Pourtant, le plus prestigieux, le plus mystérieux, le plus performant, le plus littéraire et le plus convoité des cétacés est en Europe en première ligne des échoués, des accidentés, des intoxiqués par les déchets et des désorientés par les vibrations et les bruits des activités offshore, du trafic maritime et des explosions de munitions sous-marines.
Le Japon contre attaque
Note d’information n°4
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience du Japon, 2-3 juillet
Le Japon, en tant qu’archipel, conscient de bénéficier des richesses marines, affirme qu’il “serait le dernier à faire une mauvaise utilisation des ressources baleinières”. Le Japon remonte le temps en expliquant qu’il a adhéré à la Commission Baleinière Internationale (CBI) en 1951 “à une époque où, après les destructions de la guerre, la viande de baleine a empêché la famine” à un pays pauvre en ressources agricoles. Il est remonté encore plus loin et a pointé l’ironie de l’histoire puisque c’est la chasse à la baleine qui l’a forcé à rejoindre la communauté internationale après 3 siècles d’isolement : selon le Japon, au 19ème siècle “les puissances maritimes engagées dans une chasse massive à la baleine lui ont demandé d’ouvrir ses ports pour permettre le ravitaillement des navires baleiniers”. Or c’est précisément la chasse à la baleine qui pose aujourd’hui le problème de la position du Japon dans la communauté internationale et de la conformité de ses pratiques aux lois internationales ; elle l’amène ainsi, pour la première fois, devant la Cour Internationale de Justice.
Le Japon contre attaque
Note d’information n°4
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience du Japon, 2-3 juillet
Le Japon, en tant qu’archipel, conscient de bénéficier des richesses marines, affirme qu’il “serait le dernier à faire une mauvaise utilisation des ressources baleinières”. Le Japon remonte le temps en expliquant qu’il a adhéré à la Commission Baleinière Internationale (CBI) en 1951 “à une époque où, après les destructions de la guerre, la viande de baleine a empêché la famine” à un pays pauvre en ressources agricoles. Il est remonté encore plus loin et a pointé l’ironie de l’histoire puisque c’est la chasse à la baleine qui l’a forcé à rejoindre la communauté internationale après 3 siècles d’isolement : selon le Japon, au 19ème siècle “les puissances maritimes engagées dans une chasse massive à la baleine lui ont demandé d’ouvrir ses ports pour permettre le ravitaillement des navires baleiniers”. Or c’est précisément la chasse à la baleine qui pose aujourd’hui le problème de la position du Japon dans la communauté internationale et de la conformité de ses pratiques aux lois internationales ; elle l’amène ainsi, pour la première fois, devant la Cour Internationale de Justice.
Le Japon harponne la Commission Baleinière Internationale
Commission Baleinière Internationale
Communiqué n°3 – Jersey
A l’occasion de la 63ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale, le Japon a démontré la diversité de ses talents pour saborder les initiatives en faveur de la protection des baleines et bâcler les débats sur les menaces environnementales qui pèsent sur les cétacés. Cette année, c’est une lacune dans le règlement de la CBI qui a été finement exploitée par les juristes nippons pour écarter une proposition de sanctuaire dans l’Atlantique sud.