Centrale nucléaire flottante
Transfert de la centrale nucléaire flottante Akademik Lomonosov à Mourmansk depuis Saint-Pétersbourg. Robin des Bois a été le premier à s’en inquiéter (Des centrales nucléaires flottantes à travers le monde, 10 sept. 2010) et s’en inquiètera encore.
Des centrales nucléaires flottantes à travers le monde
La première centrale nucléaire flottante russe a été lancée fin juin 2010 (photo n°1) et ses deux réacteurs d’une capacité de 35 MW x 2 seront installés avant 2012 selon les autorités russes. Des retards sont toutefois possibles. Cette nouvelle activité nucléaire est inquiétante, en particulier parce que la gestion des déchets radioactifs des brise-glace et sous-marins nucléaires russes reste non résolue de même que leur démantèlement en fin de vie.
Des centrales nucléaires flottantes à travers le monde
La première centrale nucléaire flottante russe a été lancée fin juin 2010 (photo n°1) et ses deux réacteurs d’une capacité de 35 MW x 2 seront installés avant 2012 selon les autorités russes. Des retards sont toutefois possibles. Cette nouvelle activité nucléaire est inquiétante, en particulier parce que la gestion des déchets radioactifs des brise-glace et sous-marins nucléaires russes reste non résolue de même que leur démantèlement en fin de vie.
Une centrale nucléaire au Havre
A l’initiative d’un député local (“j’ai eu cette excellente idée et j’en ai parlé à Mr Rufenacht qui en a parlé à Mme Alliot-Marie qui a trouvé effectivement cette idée excellente et a donné tout de suite son accord de principe…”) la centrale nucléaire Charles-de-Gaulle d’une puissance approximative de 300 mégawatts (la puissance exacte est classée secret-défense) fera escale pendant 4 jours au Havre les 14, 15, 16 et 17 juin. A une ou deux encablures (une encablure = 200m ) de la ville, d’un stockage stratégique de 5 millions de tonnes d’hydrocarbures soumis à la directive Seveso portant sur les risques technologiques majeurs; c’est une première que de voir, avec tous ces tambours, toutes ces trompettes, tous ces flonflons, une centrale nucléaire flottante ancrée au coeur d’une ville, d’un port, et d’un trafic maritime dense. Le Charles-de-Gaulle, porte-avions à propulsion nucléaire, introduit un danger nouveau et supplémentaire au Havre, ville et zone industrielle où la prévention et la maîtrise des risques relèvent des jeux de casino et du poker menteur.
Une centrale nucléaire au Havre
A l’initiative d’un député local (“j’ai eu cette excellente idée et j’en ai parlé à Mr Rufenacht qui en a parlé à Mme Alliot-Marie qui a trouvé effectivement cette idée excellente et a donné tout de suite son accord de principe…”) la centrale nucléaire Charles-de-Gaulle d’une puissance approximative de 300 mégawatts (la puissance exacte est classée secret-défense) fera escale pendant 4 jours au Havre les 14, 15, 16 et 17 juin. A une ou deux encablures (une encablure = 200m ) de la ville, d’un stockage stratégique de 5 millions de tonnes d’hydrocarbures soumis à la directive Seveso portant sur les risques technologiques majeurs; c’est une première que de voir, avec tous ces tambours, toutes ces trompettes, tous ces flonflons, une centrale nucléaire flottante ancrée au coeur d’une ville, d’un port, et d’un trafic maritime dense. Le Charles-de-Gaulle, porte-avions à propulsion nucléaire, introduit un danger nouveau et supplémentaire au Havre, ville et zone industrielle où la prévention et la maîtrise des risques relèvent des jeux de casino et du poker menteur.