De l’utilité des baleines
A l’occasion de la soixante-et-unième réunion de la Commission Baleinière Internationale, Robin des Bois publie un premier document de synthèse sur les contributions positives de baleines aux écosystèmes marins, en réponse aux chasseurs de baleines en Asie mais aussi en Europe selon lesquels les baleines vident la mer des poissons. En 18 pages, vous comprendrez que la situation est beaucoup plus complexe et qu’au bout du compte la mer mange les baleines et s’en porte bien…
De l’utilité des baleines (pdf 20 pages 1Mo)
Baleines : elles ne sont pas encore dans leur assiette
58ème réunion plénière de la Commission Baleinière Internationale
Saint-Kitts-et-Nevis
Une coalition hétéroclite s’est acharnée à faire passer au sein de la Commission Baleinière Internationale (CBI) une résolution favorable au respect de la diversité culturelle, de l’autonomie alimentaire et des objectifs de la Convention tels qu’ils étaient entendus en 1946 : la routine ! Sauf que parmi les 10 considérants de cette résolution, le 5ème déclare tout de go sans validation scientifique ou juridique que la suspension de la chasse à la baleine ne se justifie plus. Malgré ce couac orchestré par le Japon, la Norvège, l’Islande, la Russie et un cortège de nations s’apparentant de plus en plus dans le fond et dans la forme aux pavillons maritimes de complaisance, le bilan de la 58ème Commission Baleinière Internationale est positif.
Baleinafric
Commission Baleinière Internationale. Ulsan, Corée du Sud. 20 – 24 juin 2005.
Sous la baguette du Japon, un nouveau facteur d’unification et de coopération interafricaine est en train d’émerger et de se consolider. Le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal soutiennent l’initiative japonaise de développer la chasse à la baleine dans le sanctuaire de l’océan austral. Le Togo, le Mali, la Gambie sont en cours d’intégration à la CBI. Seule l’Afrique du Sud a voté la résolution condamnant JARPA II. Cf communiqué Robin des Bois “J’harponne II” du 7 juin 2005.
La baleine samaritaine
56ème Commission Baleinière Internationale.
Sorrente -Italie
Communiqué n°3
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
Le Japon a demandé à ce qu’un nouveau point intitulé ” Future chasse durable à la baleine – pleine utilisation des baleines tuées ” soit inscrit dans l’agenda de la 56ème session plénière de la CBI. Le but avoué de cette manœuvre qui laisse plus d’une délégation perplexe est de présenter un historique de la chasse à la baleine, en particulier en Antarctique, en soulignant les multiples utilisations possibles des différentes parties des baleines tuées. Pour cela, le Japon se réfère au développement durable et à l’article VIII 2 de la Convention fondatrice de la CBI qui stipule que ” toutes les baleines prises sous ces permis spéciaux (permis scientifiques) doivent autant que possible être traitées et les recettes seront réparties selon les orientations fixées par le pays titulaire du permis”.
Le Japon contre temps et marées
56ème Commission Baleinière Internationale
Sorrente -Italie
Communiqué n°2.
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
La Commission Baleinière Internationale -CBI- persiste à être une convention internationale polémique. Des pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie, Monaco, la France, l’Italie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni mettent en avant la survie des espèces tandis que les pays-membres asiatiques organisent l’hégémonie de leurs industries de la pêche en collectant sans trop de mal les votes des pays africains, des Caraïbes et d’autres pays en voie de développement (1).