Costa Concordia : le pire a été évité
Costa Concordia – Communiqué n°1
Le gigantisme des paquebots et d’autres types de navires comme les porte-conteneurs inquiète depuis plusieurs années les spécialistes du remorquage et du sauvetage en mer. Cette course au gros a inquiété Joseph Conrad, marin et écrivain il y a un siècle. Dès mai 1912, un mois après la tragédie Titanic, il imaginait les affres et les doutes d’un officier de quart de nuit, dans le futur, c’est à dire aujourd’hui : « Vous êtes de quart de nuit sur le pont d’un navire de 150.000 tonnes, équipé d’une piste de course, d’une salle de concert avec grandes orgues, etc., avec un plein chargement de passagers, un équipage composé de 1.500 garçons de café, 2 marins, 1 mousse et 3 chaloupes démontables (..). Vous apercevez soudain, droit devant tout proche, quelque chose qui ressemble à un iceberg. Que faites vous ? » (1).