L’avenue de la créosote cancérogène
Sujet : sites pollués à Bourgoin-Jallieu – Isère
En 1955, la mairie de Bourgoin-Jallieu dans le département de l’Isère autorise la construction d’un lotissement sur un terrain cédé par la SNCF, avenue de Champ Fleury. Ce terrain dépendait antérieurement de la gare de Jallieu et recélait une fosse bétonnée servant au stockage de la créosote. Ce dérivé d’hydrocarbures sert à protéger des colonisations végétales et des champignons les traverses en bois des voies ferrées. La créosote est considérée comme cancérogène. Plus les formulations sont anciennes, plus elles sont toxiques. Par contact ou par inhalation, elles provoquent des migraines, des insomnies, des troubles respiratoires, oculaires et cutanés.
L’avenue de la créosote cancérogène
Sujet : sites pollués à Bourgoin-Jallieu – Isère
En 1955, la mairie de Bourgoin-Jallieu dans le département de l’Isère autorise la construction d’un lotissement sur un terrain cédé par la SNCF, avenue de Champ Fleury. Ce terrain dépendait antérieurement de la gare de Jallieu et recélait une fosse bétonnée servant au stockage de la créosote. Ce dérivé d’hydrocarbures sert à protéger des colonisations végétales et des champignons les traverses en bois des voies ferrées. La créosote est considérée comme cancérogène. Plus les formulations sont anciennes, plus elles sont toxiques. Par contact ou par inhalation, elles provoquent des migraines, des insomnies, des troubles respiratoires, oculaires et cutanés.
Un vendeur de déchets dangereux sévit sur le boncoin.fr. Il est installé en Bretagne
Sujet : charbon de bois suite
Robin des Bois informe la population qu’un individu irresponsable spécialisé dans l’aménagement des jardins propose sur le site Internet précité la vente de 40.000 traverses de chemins de fer créosotées et cancérogènes considérées par les réglementations française et européenne comme des déchets dangereux. Ce distributeur de bois traités en vante « la durée inégalée » et propose de les utiliser dans des centres équestres, les jardins, en maçonnerie « et autres »….
Ils nous enfument !
En application de la directive européenne du 20 décembre 1994 et de l’arrêté du 7 août 1997, l’utilisation de bois traités aux huiles de créosote est interdite pour la fabrication du charbon de bois à cause de son caractère cancérogène.
L’entreprise Sidénergie, dans le Lot, a alors présenté une demande de dérogation. Le Conseil Supérieur de l’Hygiène Publique de France (section de l’alimentation et de la nutrition) dépendant du Ministère de la Santé a émis un avis favorable. Le bureau des risques des Milieux et de l’Alimentation avait alors évoqué une modification de l’arrêté de 1997, ce qui n’a pas été fait. Cet avis est assorti de la « stricte » réserve suivante : l’approvisionnement en traverses doit être de qualité homogène.
Halte à la dispersion de l’arsenic et de la créosote
Objet : signature de la charte réutilisation et élimination des poteaux et des traverses en bois traités
L’engagement volontaire signé hier 15 juillet 2010 par les principaux utilisateurs de bois traités -traverses et poteaux- se substitue à une réglementation labyrinthique où tout le monde s’est perdu, sauf le monde marchand. Les traverses de chemins de fer et les autres bois traités à la créosote et à l’arsenic sont des déchets dangereux. Toutes les cessions de ces matériaux en fin de vie auraient dû être accompagnées d’un bordereau de suivi de déchets dangereux et d’une notice de réutilisation soulignant les risques sanitaires et les précautions à mettre en œuvre. Ce document, quand il était délivré à l’acquéreur et signé par lui, était souvent bidouillé par les directions régionales de la SNCF, le caractère cancérogène de la créosote disparaissant sur des photocopies tronquées. Les paysagistes, les grandes surfaces de bricolage et de jardinage, les coopératives agricoles, les promoteurs immobiliers, les circuits informels de vente directe ou par internet ont largement exploité ces ambiguïtés.