A l’aide du Bangladesh
Robin des Bois demande à Madame la ministre de l’Ecologie de diligenter de toute urgence en collaboration avec l’ambassade du Bangladesh à Paris et de financer une mission du CEDRE – CEntre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux – dans la mangrove du Sundarbans, la plus grande mangrove du monde partagée entre l’Inde et le Bangladesh. Depuis le 9 décembre, la rivière Shela est polluée par le déversement de 360 t de fioul lourd après une collision entre 2 navires dont le pétrolier OT Southern Star 7. Le naufrage a fait un mort. L’événement menace les populations locales et le parc naturel des Sundarbans inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO et abritant plusieurs espèces protégées dont les dauphins de l’Irrawaddy et des crocodiles marins. Des espèces animales terrestres, elles aussi protégées comme les tigres, sont dépendantes de l’écosystème de la mangrove.
Feu vert pour le pillage en mer
Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2002 – Santiago du Chili
La prise en compte des ressources halieutiques et des espèces marines par la CITES se heurte à l’opposition militante du Japon et de la Norvège et à la méfiance des armateurs européens. Des micro-Etats insulaires ou des plaques tournantes du trafic international de poissons comme le Sénégal renforcent cette alliance. La priorité des priorités reste le marché. Pour les espèces, on verra après, à une exception près.
Filets dérivants. REACTIONS
La non reconduction de la dérogation est une grande déception. L’acharnement de Greenpeace à torpiller une flotte de haute mer, de taille artisanale, est scandaleux ; plus qu’une erreur technique, il y a là une injustice.
En tant qu’observateur à l’I.A.T.T.C., Robin des Bois a pu constater que Greenpeace Amérique travaille avec les scientifiques, les armateurs industriels, les conserveurs et les pêcheurs pour tenter de réduire la mortalité des dauphins dans le cadre de la pêche à la senne tournante dans le Pacifique Est. Les dauphins, pour faciliter la pêche au thon albacore, sont encerclés. Il ne s’agit pas de prises accidentelles, mais bien de captures volontaires de dauphins.
C’est pour des raisons politiques liées à son implantation en Amérique Latine et notamment au Mexique, au Venezuela et au Chili, que Greenpeace accepte le principe d’encerclement des dauphins et prétend vérifier l’application de mesures visant à faciliter leur libération pendant la manœuvre de pêche. En Amérique centrale et latine, Greenpeace donne dans le tiers-mondisme.
Vive les ralingues supérieures immergées
Durant les 3 premières marées sur le Requin Bleu et l’Enfant du Voyage II, 36 jours de pêche ont été observés. Au total 253,75 km de filets ont été posés dont 180,25 km étaient en surface et 73,5 km étaient immergés (de 1,50 m à 2 mètres sous la surface). Ont été pêchés :
Les pêcheurs français et Robin des Bois réduisent les prises accidentelles de dauphins dans les filets maillants dérivants
Après plus d’un an de travail en mer et sur terre, Robin des Bois affirme la vérité dans toute sa diversité et son impartialité.
Aucune technique de pêche n’est strictement sélective. Les 300 km de filets maillants dérivants des 40 bateaux bretons et vendéens sont un dixième, un centième, un millième ou moins encore des filets maillants dérivants (mobiles) ou calés fixes (immobiles) déployés par les pêcheurs italiens, espagnols, danois (dont les Iles Féroé), portugais, anglais, irlandais, scandinaves, grecs, les pêcheurs du monde entier.