Das Bato
Objet : Déchets radioactifs – Cherbourg => Australie. 25.000 km jusqu’à Port Kembla, près de Sydney.
Panorama des performances du BBC Shanghai, armateur allemand, société de classification allemande (Germanisher Lloyd).
« La compagnie et le bateau présentent toutes les garanties nécessaires en matière de sécurité et de sûreté. » selon AREVA.
Le BBC Shanghai est traqué dans le monde entier. Cherbourg le laisse partir avec des déchets nucléaires.
Déchets radioactifs – Cherbourg/Australie
Un exercice post-Fukushima est en en cours à l’usine Areva de La Hague près de Cherbourg. La sûreté est la priorité d’Areva selon le directeur de l’établissement de La Hague.
Dans le port de Cherbourg, le BBC Shanghai est à quai du terminal nucléaire d’Areva. Il s’apprête à charger des déchets radioactifs qui proviennent du retraitement à l’usine de La Hague de combustibles irradiés australiens. Ceci n’est pas une simulation, c’est une réalité, une triste réalité qui est un défi à la sécurité. Aux dernières mauvaises nouvelles qui complètent le lourd « casier judiciaire » du BBC Shanghai, 4 déficiences ont été relevées le 6 août 2015 à Busan en Corée du Sud et 6 à Vladivostok en Russie le 11 août 2015. Le BBC Shanghai est classé navire à haut risque par le Mémorandum de Tokyo, accord régional Asie-Pacifique sur la sécurité maritime. L’Australie, pays de destination du BBC Shanghai, est signataire du Mémorandum de Tokyo.
Déchets radioactifs – Robin des Bois sollicite l’intervention des gouvernements australien et français.
Robin des Bois confirme les informations diffusées par Greenpeace concernant l’état du navire BBC Shanghai. Areva a fait un très mauvais choix en le sélectionnant pour le retour imminent de déchets nucléaires australiens. Ces déchets proviennent du retraitement à l’usine de la Hague des combustibles usés du réacteur de recherche australien HIFAR (High Flux Australian Reactor). Le premier arrivage en France date de janvier 2000. A l’époque, la Cogema, Compagnie Générale des Matières nucléaires, devenue Areva en 2006, mettait en avant le pavillon français du navire affrété, le Bouguenais, ainsi que la nationalité française de 5 membres de l’équipage et la présence à bord d’un officier chargé de la radioprotection. Malgré ces éléments positifs, il n’en restait pas moins que le choix de ce navire était déjà contestable (1).