Le nucléaire victime d’une maladie incurable
Le décret d’autorisation du réacteur nucléaire EPR à Flamanville est à proprement parler délirant. Il est pris sans tenir compte de l’enquête publique relative à la demande d’autorisation de rejets d’effluents liquides du nouveau réacteur. Cette enquête publique s’est terminée le 17 mars 2007. Le commissaire-enquêteur n’a pas encore rendu son rapport et l’EPR est déjà autorisé ! Le gouvernement actuel dit que toute l’information a été présentée et discutée dans le cadre du débat public préalable. C’est faux ! Le débat public d’une grande médiocrité a attiré de mars 2005 à avril 2006 dans le département de la Manche moins de monde que le débat sur l’extension du port de plaisance de Granville.
EPR : le réacteur fantôme
Retardé en Finlande, proposé à la Chine, suggéré à l’Inde, l’EPR attend toujours son Décret d’Autorisation de Création (DAC) en France. L’intention gouvernementale partagée par AREVA, EDF, le MEDEF et les commerçants du coin était d’accorder toutes les autorisations nécessaires à l’EPR de Flamanville (Manche) avant la campagne et la fièvre électorale présidentielle. Or les faits sont là. Malgré l’accélération du calendrier préliminaire, malgré les déclarations des personnes ayant compétence ou intérêt à s’exprimer sur l’EPR, malgré les nombreuses citations dans la presse tendant à faire croire que le processus réglementaire est arrivé à son terme, EPR Flamanville reste une hypothèse.
La colline des déchets radioactifs
Cuisiné par l’agence de publicité TBWA, section accompagnement des projets sensibles, un débat public sur les déchets radioactifs va s’ouvrir le 12 septembre et se clore en janvier 2006. Robin des Bois n’a pas considéré comme une priorité de s’associer aux nombreuses simulations qui ont eu lieu au printemps dans les ministères.
L’objectif semble bien d’amener le public français et ses leaders d’opinion sur les traces de Messieurs les députés Bataille (à gauche) et Birraux (à droite) qui tiennent l’affiche depuis 1990 et dont les dernières apparitions et auditions publiques datent de janvier et février 2005.
76 : la déréliction industrielle de la zone
La démolition brutale et non sélective de l’usine de la Grande Paroisse à Grand-Couronne s’est traduite le 10 octobre par un incendie dont le panache s’est ajouté aux pollutions pathologiques de l’atmosphère de la vallée de la Seine.
Une pollution peut en cacher une autre. En 1993, la 1ère phase de démolition avait été suspendue suite au déclenchement d’un portique de radioactivité chez un récupérateur de métaux de la région parisienne, au moment où il recevait des pièces en provenance d’une usine analogue à celle de Grand-Couronne. Au fil du temps, des tartres radioactifs (uranium / radium / thorium) se sont accumulés dans les cuves et canalisations des ateliers de concentration d’acide phosphorique à partir de phosphates naturellement uranifères.
76 : la déréliction industrielle de la zone
La démolition brutale et non sélective de l’usine de la Grande Paroisse à Grand-Couronne s’est traduite le 10 octobre par un incendie dont le panache s’est ajouté aux pollutions pathologiques de l’atmosphère de la vallée de la Seine.
Une pollution peut en cacher une autre. En 1993, la 1ère phase de démolition avait été suspendue suite au déclenchement d’un portique de radioactivité chez un récupérateur de métaux de la région parisienne, au moment où il recevait des pièces en provenance d’une usine analogue à celle de Grand-Couronne. Au fil du temps, des tartres radioactifs (uranium / radium / thorium) se sont accumulés dans les cuves et canalisations des ateliers de concentration d’acide phosphorique à partir de phosphates naturellement uranifères.