La fin d’une époque n’est pas la fin des pollutions
Objet: démolition de chantier naval
La démolition des bâtiments et hangars de l’emprise historique des Ateliers et Chantiers du Havre se fait dans des conditions incompatibles avec la sécurité des ouvriers et, dans une certaine mesure, des riverains. Sous la responsabilité du liquidateur judiciaire, un plan de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé publique aurait dû être mis en oeuvre pour réduire les dégagements de poussières, le contact avec les polluants, pour trier les matériaux selon leur degré d’imprégnation en polluants et les orienter vers les filières agréees. Dans l’immédiat, il est prévu d’envoyer tous les gravats dans un centre de stockage de déchets inertes.
La fin d’une époque n’est pas la fin des pollutions
Objet: démolition de chantier naval
La démolition des bâtiments et hangars de l’emprise historique des Ateliers et Chantiers du Havre se fait dans des conditions incompatibles avec la sécurité des ouvriers et, dans une certaine mesure, des riverains. Sous la responsabilité du liquidateur judiciaire, un plan de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé publique aurait dû être mis en oeuvre pour réduire les dégagements de poussières, le contact avec les polluants, pour trier les matériaux selon leur degré d’imprégnation en polluants et les orienter vers les filières agréees. Dans l’immédiat, il est prévu d’envoyer tous les gravats dans un centre de stockage de déchets inertes.
Le Byzantio doit aller à la casse
Le port de Rotterdam a laissé partir un vieux pétrolier vide à simple coque désormais dans l’incapacité de transporter du fuel lourd en Europe. Le Byzantio et ses homologues vont se concentrer dans des mers et des ports moins surveillés qu’en Europe. Sa fuite vers Singapour est porteuse de naufrages pour l’avenir. L’exportation des vieux pétroliers vers l’Asie ou l’Afrique s’assimile à l’exportation des camions et des voitures recalés aux contrôles techniques en vigueur en Europe.
Vautours cherchent navires-poubelles
26 ans, coque simple et beaucoup de bobos, le Byzantio chargé de 53.000 tonnes de fioul lourd est à Rotterdam. Il est géré par l’Aegean Shipping Management basée au Pirée. Il devait se rendre à Singapour et en Indonésie comme l’ont annoncé le 26 novembre la presse française (Aujourd’hui/Le Parisien) et Robin des Bois. Le directeur d’Aegean Shipping Management déclarait le 3 décembre que le Byzantio toucherait Anvers. En fait, il est donc allé à Rotterdam ; une nouvelle ruse de la part d’un vautour des ports français que Robin des Bois connaît bien depuis décembre 1999.
Byzantio: no pasaran, ni près des côtes, ni au large
Construit en 1976, il ne bénéficie pas des dispositions constructives imposées par la Convention Internationale Marpol depuis 1978. De 1994 à 1999, il a été utilisé comme stockage flottant autour de l’île britannique de l’Ascension au milieu de l’océan Atlantique. Il servait de station-service à la Royal Navy.
Racheté en 1999 et géré par l’Aegean Shipping Company, il passe provisoirement sous pavillon Honduras, en bas de l’échelle des pavillons de complaisance. Il rejoint par ses propres moyens Lagos au Nigeria où il est envisagé de l’utiliser comme stockage, comme beaucoup de pétroliers de sa génération. A noter que les pollutions générées par les unités flottantes de stockage ne sont pas à ce jour couvertes par le fonds d’indemnisation du FIPOL. Mais en juin 1999, il est au Pirée à Athènes, puis effectue jusqu’en 2002 plusieurs voyages entre l’Europe du Nord (Göteborg, Dunkerque, Amsterdam, Copenhague, Grangemouth…) et l’Afrique (Mohammedia, Lomé) ou l’Asie (Singapour, Karachi). Depuis 6 mois, il est dans le collimateur des inspecteurs européens de sécurité maritime.