Les conteneurs et la Jacques Vabre à la dérive
Le Maersk Salina a perdu dans la tempête du week-end des 27 et 28 octobre des dizaines de conteneurs dans le golfe de Gascogne et sans aucun doute au large de la Bretagne. Le nombre exact de conteneurs tombés à la mer n’est pas connu. Quand le Maersk Salina a été accueilli le 29 octobre à la tombée de la nuit dans le port du Havre après une inspection préliminaire au large, l’état des piles de conteneurs montrait des écrasements, des situations instables, des imminences de glissements. Il est donc possible que les chutes de conteneurs à la mer se soient poursuivies entre la pointe Bretagne et la baie de Seine.
Le bateau fantôme n’est pas orphelin
Lyubov Orlova, communiqué n°3
L’ex paquebot russe Lyubov Orlova est sous la responsabilité du Canada. Il était en 2009 affrété par Cruise North Expeditions, une compagnie Inuit qui l’utilisait pour des croisières en Arctique. Il a été saisi en septembre 2010 dans le port de Saint John’s, province de Terre-Neuve par des créanciers canadiens dont les factures d’avitaillement et de fioul n’étaient pas payées. La Cruise North Expeditions affrétait en même temps le Clipper Adventurer (1) qui s’est échoué en août 2010 sur un récif au large du territoire canadien du Nunavut.
Le Canada, voyou de l’Atlantique
Lyubov Orlova, communiqué n°2
Les autorités canadiennes ont une responsabilité primordiale dans la dérive du paquebot Lyubov Orlova. Le Lyubov Orlova bat pavillon des îles Cook. Ce paquebot abandonné dans le port de Saint John à Terre-Neuve depuis 2010 devait rejoindre un fantomatique chantier de démolition à Saint-Domingue. Il a été vendu par un courtier canadien à un résident canadien d’origine iranienne ayant des intérêts à Saint-Domingue. Le Canada, dernier Etat détenteur du paquebot naguère utilisé pour des croisières en Arctique, a laissé partir le 23 janvier 2013 cette épave tractée par un remorqueur construit en 1962, le Charlene Hunt. Peu après le départ du convoi, le filin de remorque a cassé. Le Lyubov Orlova est parti à la dérive.