Bulletin « A la Casse » n°2
Robin des Bois poursuit son travail d’investigation et de compilation sur l’actualité des navires en fin de vie. Le tonnage souligné correspond au poids de chaque unité hors cargaison, tel qu‘elle se présente au chantier de démolition, le plus souvent par ses propres moyens, c’est à dire sans remorquage. 90% de ce poids correspond à des métaux ferreux ou non ferreux recyclables. Les 10% restants correspondent en majorité à des accessoires, équipements et mobiliers susceptibles de réemploi ; le solde correspond à des déchets : déchets d’équipement électrique et électronique, plastiques, amiantes, mousse de polyuréthane, déchets et dépôts d’exploitation… Aucun des navires cités n’a subi de décontamination préalable. Compte tenu des années de construction et de maintenance, ils contiennent tous de l’amiante, des PCB, et des peintures toxiques. Les principaux déchets d’exploitation sont les boues d’hydrocarbures et les eaux polluées. Quand des utilisations particulièrement importantes de matériaux ou accessoires à risques sont suspectées dans la construction, de même que des déchets spécifiques correspondant à l’usage, le profil de chaque navire le mentionne. Le dossier ” Navires en fin de vie ” présenté à Cherbourg lors d’une conférence de presse en date du 22 février 2006 est disponible sur le site robindesbois.org dans la rubrique ” Dossiers “.
Un dock flottant qui tombe à pic
Par l’intermédiaire d’un appel d’offres international qui sera clos le 1er mars 2006, le Port Autonome du Havre (PAH) s’apprête à se séparer d’un dock flottant de 310 m de long.
Pour le PAH, ” le dock flottant n’a plus de raison d’être “. Très vite dit. Inauguré en 1981 et financé par l’argent public, c’est un outil polyvalent de maintenance, de transformation, de réparations d’urgences, voire de démolition ou de désamiantage des navires.
Alors que le Port Autonome du Havre s’apprête (en présence du Président de la République) à inaugurer Port 2000, supposé ouvrir une nouvelle ère pour le trafic maritime dans l’estuaire de la Seine, la disparition de cet outil appauvrirait encore plus les conditions actuelles de la sécurité maritime dans la Manche et l’estuaire de la Seine.
Un dock flottant qui tombe à pic
Par l’intermédiaire d’un appel d’offres international qui sera clos le 1er mars 2006, le Port Autonome du Havre (PAH) s’apprête à se séparer d’un dock flottant de 310 m de long.
Pour le PAH, ” le dock flottant n’a plus de raison d’être “. Très vite dit. Inauguré en 1981 et financé par l’argent public, c’est un outil polyvalent de maintenance, de transformation, de réparations d’urgences, voire de démolition ou de désamiantage des navires.
Alors que le Port Autonome du Havre s’apprête (en présence du Président de la République) à inaugurer Port 2000, supposé ouvrir une nouvelle ère pour le trafic maritime dans l’estuaire de la Seine, la disparition de cet outil appauvrirait encore plus les conditions actuelles de la sécurité maritime dans la Manche et l’estuaire de la Seine.