L’horizon et les plages du D-Day menacés par une zone industrielle
La zone industrielle maritime occupera 50 km2 et sera hérissée par 75 monstres d’acier et de matériaux composites non recyclables de 150 m d’envergure. Ils culmineront à 180 m au dessus de la mer. Les fonds marins seront percés par les pieux de fondation. Les sédiments marins seront occupés par un fouillis de câbles électriques. Chaque machine pèsera au minimum 1500 tonnes. Aucune éolienne de ce type et de cette puissance, 6 Mw, n’a prouvé en condition réelle sa capacité de résistance et de productivité.
Après l’étalement urbain, voici l’étalement marin
L’offshore est la solution pratique pour réduire l’impact et l’emprise des activités humaines sur le littoral. La mer côtière est en voie de colonisation et de privatisation. L’appropriation en est facile ; il n’y a pas de populations indigènes, seulement des organismes aquatiques peu experts en matière de pétitions et de contentieux juridiques. La tendance est à mettre en mer ce qui embête à terre. Les Energies Marines Renouvelables à quelques kilomètres de la côte s’inscrivent dans cette tendance. Elles sont le cheval de Troie d’autres installations et d’autres emprises.
La ruée vers le zef
Des prospecteurs avides sillonnent les Far-West français et les sud pour détecter les sources de vents et installer dans des communes crédules et désargentées, chez des ex-agriculteurs intéressés, sur des paysages à dénaturer, des installations industrielles, machines à bruit et à décapiter, à vocation électrogène, plus connues sous le doux vocable de fermes éoliennes. Il n’est pas un plateau, une plaine, une falaise, une crête, un récif qui ne soient menacés par un capitaliste du vent.
La ruée vers le zef
Des prospecteurs avides sillonnent les Far-West français et les sud pour détecter les sources de vents et installer dans des communes crédules et désargentées, chez des ex-agriculteurs intéressés, sur des paysages à dénaturer, des installations industrielles, machines à bruit et à décapiter, à vocation électrogène, plus connues sous le doux vocable de fermes éoliennes. Il n’est pas un plateau, une plaine, une falaise, une crête, un récif qui ne soient menacés par un capitaliste du vent.