10 ans après, l’Erika est à l’abandon
Dans le procès en appel, comme en première instance, Robin des Bois a été la seule partie civile représentée sans assistance d’avocats, témoignant ainsi d’une appropriation complète et collective de l’évènement initial, de ses signes précurseurs et de ses conséquences immédiates et sur le long terme. La plaidoirie de l’association défendue à la barre par son président a insisté sur les carences flagrantes du suivi scientifique et écologique des impacts du désastre Erika sur les ressources halieutiques et les sédiments marins.
Le fantôme de l’Erika plane sur la baie de la Baule
Le dragage et l’extension du port d’échouage de Pornichet se heurtent à un obstacle de taille : suite à des observations répétées des services techniques et de quelques usagers, une contamination par hydrocarbures est maintenant avérée. Le Cedre (Centre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) a sans ambiguïté confirmé que les vases de Pornichet sont polluées par le fuel transporté par l’Erika et dispersé dans l’environnement marin après le naufrage en 1999.
Le fantôme de l’Erika plane sur la baie de la Baule
Le dragage et l’extension du port d’échouage de Pornichet se heurtent à un obstacle de taille : suite à des observations répétées des services techniques et de quelques usagers, une contamination par hydrocarbures est maintenant avérée. Le Cedre (Centre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) a sans ambiguïté confirmé que les vases de Pornichet sont polluées par le fuel transporté par l’Erika et dispersé dans l’environnement marin après le naufrage en 1999.
Jugement de l’Erika
Très positif: Tous les maillons de la chaîne d’utilisation ultime de l’Erika sont déclarés coupables depuis l’armateur Giuseppe Savarese, le gestionnaire Antonio Pollara, la société de classification RINA et l’affréteur TOTAL S.A. C’est une première dans l’histoire des pollutions générées par le transport maritime des produits pétroliers. Ce jugement en première instance fragilise la stratégie de dilution et de morcellement des responsabilités mise en œuvre par les différents acteurs du transport maritime international et devrait, s’il est définitif, les inciter à plus de rigueur dans le choix et la conduite des navires.
Pire que le naufrage de l’Erika ?
L’arrêt de la 13ème chambre de la Cour d’Appel de Paris est une nouvelle négative pour la sécurité en mer des équipages et la gestion de l’environnement marin sur l’océan mondial : il prolonge l’incertitude juridique sur l’immunité de Rina (société de classification de l’Erika) jusqu’en 2008, après le délibéré “Erika” rendu par la 11e chambre du Tribunal Correctionnel. il ne va pas dans le sens des demandes conjointes des ONG, des parties civiles au procès de l’Erika, des armateurs, de l’Union Européenne, de l’Agence Européenne de Sécurité Maritime et d’autres institutions tendant à renforcer l’indépendance et la responsabilisation des sociétés de classification.