Non à l’Erika en Hollande
Comme ses représentants l’ont dit à plusieurs reprises au sein de la Commission Locale d’Information et de Surveillance (la dernière a eu lieu Lundi 10 Juin), et directement à des responsables de TotalFinaElf au siège de la Défense, l’association Robin des Bois est opposée au transfert dans un pays étranger, quelqu’il soit, des déchets consécutifs au naufrage de l’Erika.
La position de Robin des Bois se fonde sur un principe: chaque pays doit, quand il en a la capacité technique et financière, gérer ses déchets et réduire les flux vers ou en provenance des pays étrangers. Seuls peuvent être admis, voire recherchés des déchets en provenance des pays en voie de développement qui sont confrontés à des incapacités de traitement et à des risques sanitaires et environnementaux latents ou imminents.
Pasbeau-poubelle
Le jargon de la préfecture maritime, de la Marine Nationale et du sous-préfet de Brest relatif à “l’océanisation” du Victor correspond effectivement à un besoin sémantique spécial et nouveau tant les cafouillages, les non-dits, les errements et les incoordinations des services compétents sont propices aux naufrages et à l’abandon des navires en mer.
Les exemples de l’Erika, du Ievoli Sun et du Victor sont à cet égard instructifs. Ils sont tous les trois au fond de la mer grâce à l’action conjuguée des chargeurs, affréteurs, et des nombreuses autorités de tutelle. Ils témoignent tous les trois du recel de bateaux-poubelles auquel se livrent en Europe les ports, les autorités, et les milieux d’affaires. Ces trois navires étaient abonnés au trafic inter-européen.
Pasbeau-poubelle
Le jargon de la préfecture maritime, de la Marine Nationale et du sous-préfet de Brest relatif à “l’océanisation” du Victor correspond effectivement à un besoin sémantique spécial et nouveau tant les cafouillages, les non-dits, les errements et les incoordinations des services compétents sont propices aux naufrages et à l’abandon des navires en mer.
Les exemples de l’Erika, du Ievoli Sun et du Victor sont à cet égard instructifs. Ils sont tous les trois au fond de la mer grâce à l’action conjuguée des chargeurs, affréteurs, et des nombreuses autorités de tutelle. Ils témoignent tous les trois du recel de bateaux-poubelles auquel se livrent en Europe les ports, les autorités, et les milieux d’affaires. Ces trois navires étaient abonnés au trafic inter-européen.
Les déchets prennent racine
Le bilan provisoire du traitement des déchets de l’Erika est catastrophique. Initialement prévue pour durer 2 ans au maximum, la neutralisation des 270.000 tonnes de matériaux souillés par le fioul lourd et la voie technique choisie par Total se heurtent à de plus en plus de problèmes. La machine à laver présentée par Total et le pôle environnement de Brézillon, filiale de Bouygues Construction, comme un moyen sûr et écologique de traiter les déchets s’étouffe, hoquète, et cale en rase campagne.
Erika, le deuxième naufrage
Le 25 septembre 2000, Bouygues Construction crie victoire. Par le biais de sa filiale Brezillon, le leader mondial des BTP vient d’emporter le marché du traitement des 200.000 tonnes des déchets d’hydrocarbures, déversés sur 450 km de littoral breton et vendéen par la perte totale de l’Erika.
La solution Brezillon a été choisie par Total après un appel d’offres international, parmi 10 autres options. Il s’agit pour résumer du criblage des déchets, de leur fluidification au gasoil et de leur lavage à l’eau. En fin de cycle, le sable dépollué et ne contenant pas plus de 2500 mg/kg d’hydrocarbures doit être revendu à des chantiers de travaux publics de proximité, hors des périmètres hydrogéologiques sensibles.