Ivoire : le scandale de Cannes
La Ministre française de l’écologie a le 27 janvier 2015 donné instruction à ses services de ne plus délivrer de certificats CITES (1) de re-exportation pour des défenses brutes d’éléphants ou des morceaux d’ivoire non travaillés. Elle a également sollicité la Commission Européenne « pour que les Etats membres ne participent plus, par leurs exportations d’ivoire légal, à entretenir la demande dont il est établi qu’elle joue un rôle moteur dans le développement de l’abattage illicite de l’éléphant ». Cette décision a été saluée par 39 Organisations Non Gouvernementales à travers le monde qui avaient sollicité en ce sens Mme Royal (2).
Ivoire : le scandale de Cannes
La Ministre française de l’écologie a le 27 janvier 2015 donné instruction à ses services de ne plus délivrer de certificats CITES (1) de re-exportation pour des défenses brutes d’éléphants ou des morceaux d’ivoire non travaillés. Elle a également sollicité la Commission Européenne « pour que les Etats membres ne participent plus, par leurs exportations d’ivoire légal, à entretenir la demande dont il est établi qu’elle joue un rôle moteur dans le développement de l’abattage illicite de l’éléphant ». Cette décision a été saluée par 39 Organisations Non Gouvernementales à travers le monde qui avaient sollicité en ce sens Mme Royal (2).
La France à l’écoute des éléphants
La décision de suspendre immédiatement l’exportation des défenses d’éléphant entières ou coupées depuis la France annoncée par Mme Royal, Ministre de l’Ecologie, est positive. La France s’est aussi engagée à défendre cette mesure au sein de l’Union Européenne.
En 2014, plus de 3 t d’ivoire brut ont été vendues dans les salles de ventes aux enchères en France. La totalité de ces ivoires a été achetée par des ressortissants étrangers, en particulier asiatiques. En France, l’ivoire se vend 300 à 1000 € le kilo. En Chine, il se vend aujourd’hui 6000 à 7000 € le kilo.
Trafic d’ivoire : 37 ONG pointent la France / suite 1
A l’initiative de Robin des Bois, 37 ONG à travers le monde ont adressé le 20 janvier 2015 un courrier à Mme Royal, Ministre de l’Ecologie, lui demandant d’interdire la commercialisation d’ivoire brut et son exportation depuis la France.
Mme Royal a répondu favorablement à cette requête en précisant à l’AFP que « la France va dans un premier temps aligner les règles françaises sur la législation la plus avancée ».
En Allemagne, depuis le mois de septembre, un décret interdit l’exportation de défenses et d’ivoire brut de plus de 20 cm de long. Au Royaume-Uni et en Suède, la commercialisation et l’exportation d’ivoire brut ne sont plus autorisées.
A la Sainte-Catherine, tout bois part en Chine
Pour la Chine, la France devient l’Afrique de l’Ouest. Le pillage des hêtres, des chênes, des frênes par les acheteurs chinois ou leurs intermédiaires belges est sans frein et sans fin.
Le hêtre est une proie de choix pour les classes moyennes chinoises. Il est utilisé en ébénisterie d’intérieur. Le Nord-Pas-de-Calais, l’Ile de France, la Picardie, la Bourgogne, la Lorraine sont les principales victimes des appétits chinois. La razzia s’étend aux résineux et aux feuillus du Limousin, des Pyrénées, des Landes et de Bretagne. Les maisons chinoises ont des charpentes en épicéa français. Le trafic de bois breton et de l’ouest de la France vers la Chine est prometteur pour le port de Brest.