Lettre ouverte : risques à Marseille
Objet : Risques dans le port de Marseille
Destinataires : Syndicat CGT, Préfecture Maritime de Toulon, Ministère de l’Ecologie, Secrétariat d’Etat aux Transports, Armateurs de France, mairies de Marseille et de Fos-sur-Mer, DREAL, CYPRES
Copie à : acteurs du Grenelle de la Mer.
Mesdames, Messieurs,
L’accumulation dans le Golfe de Fos et la rade de Marseille de navires transportant des matières dangereuses présente un danger pour la sécurité civile et maritime et l’environnement. Nous notons en particulier la présence de méthaniers, de butaniers, de pétroliers et de chimiquiers. Cette massification contrainte et improvisée de matières inflammables, explosives, toxiques et polluantes ne correspond à aucune planification ou plan d’organisation interne. Elle échappe totalement à la nécessité d’information des travailleurs et des publics concernés.
ITER hâtif
Les discours politiques et les traités internationaux ne doivent pas cacher la réalité du terrain. ITER n’est pas né.
L’enquête publique sur les travaux nécessaires à l’acheminement des convois exceptionnels et des pièces détachées d’ITER entre Fos-sur-Mer et Cadarache est certes déjà en cours. Une section spéciale de 9 m de large – 11 m de haut est indispensable, elle suppose des abattages d’arbres, des pistes latérales, des ouvrages provisoires, des consolidations ponctuelles. Elle ressemble, cette voie à grand gabarit, à la route spéciale de l’A380 entre Langon et Toulouse qui a été responsable d’un abattage à la chaîne de cyprès, de pins parasols, de platanes tout cela au nom d’un avion “écologique et lyrique” promis à un avenir radieux comme ITER.