Boues rouges : un mal mondial
MAL – Magyar Alumínium ZRt (Aluminium Hongrois Co.) – vient d’être condamné à 470 millions d’euros d’amende pour le déversement de plus de 1,8 million de tonnes de boues rouges, un an après la rupture de la digue ouest du réservoir de l’usine d’Ajka en Hongrie. Selon le bilan officiel de la Direction Nationale des Catastrophes (Országos Katasztrófavédelmi Föigazgatóság) en date du 17 septembre 2011, un peu plus d’un million de tonnes de terres et matériaux pollués par les boues rouges aurait été collecté et regroupé. Il reste encore beaucoup de polluants dans la nature et ils ne seront jamais récupérés, dilués dans les sols, partis dans les eaux souterraines, transportés par le vent sous forme de poussières, et charriés par le Danube (1). Une équipe universitaire hongroise vient de publier une étude selon laquelle le plancton du Danube au niveau de Budapest a considérablement décliné pendant au moins 3 semaines après la catastrophe. Des peupliers ont été replantés sur les terrains agricoles qui ne peuvent plus être utilisés pour les cultures. Les peupliers ont des capacités de transfert des polluants dans leurs parties aériennes. Ils peuvent devenir des maillons de contamination des chaînes alimentaires pour la biodiversité ordinaire – oiseaux, insectes, vers de terre.
Vente aux enchères de pièces du France
Avec la vente aux enchères sur les Champs-Élysées de pièces détachées du France et ramenées à grand frais de la baie d’Alang, la preuve est faite que le retour en Europe de parties de navires soumis à la casse est possible.
Robin des Bois déplore donc que les lots de matériaux toxiques embarqués à bord du France n’aient pas subi le même sort, pour le plus grand profit des communautés indiennes des plages d’Alang.
1.500 tonnes d’amiante, 4.000 sources radioactives et les tonnes de pyralène auraient dû, elles aussi, être rapatriées en Europe et à défaut d’une vente aux enchères être traitées avec autant de brio dans des sites dédiés non seulement en France mais surtout en Allemagne d’où le Norway, ex-France, accidenté et abandonné pendant plus 18 mois s’est scandaleusement échappé le 23 mai 2005 sans aucune décontamination préalable.
La Vendée dans la Seine
Suite du communiqué du 22 septembre “La Vendée autour du Globe”
Robin des Bois prend acte des déclarations des propriétaires de La Vendée selon lesquelles le navire serait prochainement vendu à une société parisienne pour effectuer du transport de passagers sur la Seine.
Robin des Bois confirme que des acheteurs comoriens, malgaches et africains s’intéressaient à La Vendée et que leurs représentants ont été reçus par la société de courtage chargée de la vente du navire.
La Vendée dans la Seine
Suite du communiqué du 22 septembre “La Vendée autour du Globe”
Robin des Bois prend acte des déclarations des propriétaires de La Vendée selon lesquelles le navire serait prochainement vendu à une société parisienne pour effectuer du transport de passagers sur la Seine.
Robin des Bois confirme que des acheteurs comoriens, malgaches et africains s’intéressaient à La Vendée et que leurs représentants ont été reçus par la société de courtage chargée de la vente du navire.
La Vendée autour du Globe
Désarmée à Lorient, La Vendée appartient à la Compagnie Yeu Continent et au Conseil Général de Vendée. Construite en 1969, elle a servi jusqu’à fin 2005 à transporter des passagers et des marchandises entre Fromentine et Port-Joinville sur l’Ile d’Yeu. La Vendée n’a plus aucun certificat de navigation. Ses moteurs sont d’origine. La coque est usée. Les membrures sont visibles. « Pour permettre d’assurer des liaisons plus sûres », le Conseil Général de Vendée l’a remplacée par le Pont d’Yeu.