Gavage expérimental à l’hydrogène
C’est pour le bien de tous. Attention, le docteur Ox de Jules Verne* revient dans les Flandres. A la solde d’ENGIE (ex-Gaz de France), du CEA, d’AREVA et de la Communauté urbaine de Dunkerque, il s’apprête à injecter un mélange d’hydrogène et de gaz naturel dans le réseau d’un lotissement en construction sur la commune de Cappelle-la-Grande.
Le monde de l’énergie devient de plus en plus autoritaire et intrusif. Avec les compteurs Linky et Gazpar et maintenant l’injection d’un mélange d’hydrogène / gaz naturel dans les domiciles, les gazinières et les chauffe-eau, le clan énergétique prend de plus en plus ses clients pour des cobayes et des obligés.
Tempête dans le Sud-Ouest / avarie du Provalys
Note d’interrogation
Le Provalys est l’un des plus gros méthaniers du monde. Pendant son baptême en novembre 2006, ses caractéristiques innovantes dans le domaine de la propulsion et de l’isolation des cuves ont été mises en avant. En cas de dysfonctionnement, ce type de navire expose les personnes, les biens et l’environnement à des risques considérables d’incendie, de projection et d’explosion.
Tempête dans le Sud-Ouest / avarie du Provalys
Note d’interrogation
Le Provalys est l’un des plus gros méthaniers du monde. Pendant son baptême en novembre 2006, ses caractéristiques innovantes dans le domaine de la propulsion et de l’isolation des cuves ont été mises en avant. En cas de dysfonctionnement, ce type de navire expose les personnes, les biens et l’environnement à des risques considérables d’incendie, de projection et d’explosion. Robin des Bois demande donc à l’armateur Gaz de France et à la Préfecture Maritime de l’Atlantique de donner des informations précises sur l’avarie du Provalys.
Un scandale bien français : la casse au Bangladesh
Round Robin n°1
Trois armateurs français envoient à Chittagong (Bangladesh) des navires toxiques avec de l’amiante et d’autres dangers. Il s’agit de Gaz de France avec le Descartes qui avait été soi-disant revendu pour exploitation à la société taiwanaise TMT. En fait, après Marseille, le Descartes est resté dans un port chinois pendant plusieurs mois avant de rejoindre le Bangladesh le 19 juillet 2008 ; sa seule activité a été de changer deux fois de nom. Les autres navires sont le pétrolier Muadi appartenant à la compagnie pétrolière Perenco et le pétrolier Serepca 1 appartenant à une filiale de Total. L’Edouard LD de Louis Dreyfus Armateurs et Gaz de France a été revendu « pour exploitation » à Dynacom, armateur grec, en vue de subir le même sort. Malgré le bénéfice énorme (750 $ la tonne pour des navires en fin de vie, voire 1.000 $ la tonne pour les navires contenant de l’acier inoxydable ou des métaux non ferreux comme le Descartes vendu 14 millions de dollars), les armateurs français et européens ne font aucun effort particulier pour améliorer les conditions de travail des ouvriers bangladais.
Le 22 juillet 2008