Concours pour l’appellation du Grand Stade : propositions de Robin des Bois
Le stade du goudron
40 000 tonnes de goudron ont été excavées du site et incinérées dans des conditions médiocres, y compris dans des cimenteries. Le goudron avait été oublié par Gaz de France depuis la fermeture de l’usine à gaz du Cornillon en 1957. Le goudron, sous-produit fatal de la distillation du charbon est nocif pour les nappes phréatiques.
Le stade du Megabombus ruderatus
Les cloaques de goudron étaient enfouis à partir de trois mètres de profondeur. La friche du Cornillon avait été recolonisée par des arbustes épineux et fruitiers. Selon André Pouvreaux, directeur du laboratoire de neurobiologie comparée des invertébrés, à Bures-sur-Yvette, le Mégabombus ruderatus, alias le “bourdon des friches”, insecte strictement protégé en Ile-de-France aurait pu être représenté sur la friche du Cornillon. Son rôle pollinisateur est utile aux vergers de la banlieue Nord de Paris. Malgré les assurances de Mr. François Kosciusko-Morizet, aucun inventaire faune-flore n’a été réalisé sur le site. Les bulldozers sont arrivés avant les naturalistes, au mépris total de la loi.
De la friture sur les bords de Marne
2800 tonnes de déchets de démolition du garage de la RATP implanté depuis 60 ans, rue du Hainaut, dans le 19ème arrondissement de Paris vont être déversés dans la Marne pour créer une voie piétonnière sur berge, longue de 1 km, Quai du Petit Parc à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val de Marne.
Ces déchets proviennent exclusivement de la dalle de béton de l’atelier et sont pollués par les hydrocarbures. Le béton, surtout quand il a été fait en 1930, est un matériau poreux à travers lequel la migration des polluants est inévitable. Il est par exemple estimé qu’un épandage de pyralène s’enfonce dans le béton au rythme de 1 cm par an, jusqu’à une profondeur de 10 cm.
De la friture sur les bords de Marne
2800 tonnes de déchets de démolition du garage de la RATP implanté depuis 60 ans, rue du Hainaut, dans le 19ème arrondissement de Paris vont être déversés dans la Marne pour créer une voie piétonnière sur berge, longue de 1 km, Quai du Petit Parc à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val de Marne.
Ces déchets proviennent exclusivement de la dalle de béton de l’atelier et sont pollués par les hydrocarbures. Le béton, surtout quand il a été fait en 1930, est un matériau poreux à travers lequel la migration des polluants est inévitable. Il est par exemple estimé qu’un épandage de pyralène s’enfonce dans le béton au rythme de 1 cm par an, jusqu’à une profondeur de 10 cm.
Les eaux troubles de la Marne
Objet : Action de Robin des Bois, O.S.E., Mémoire Vive-Marne Verte, Quai du Petit Parc (Saint-Maur-des-Fossés) à 14h.
Quillery Environnement urbain s’apprête à déverser dans la Marne à Saint-Maur-des-Fossés, Quai du Petit Parc, plusieurs milliers de tonnes de déchets d’assainissement et de démolition. Ils proviennent de l’ancien atelier d’entretien des bus RATP du Hainaut dans le 19ème arrondissement de Paris.
Alors que Quillery se fait payer par la RATP pour “assainir” le site du Hainaut (1,3 hectare), il facture à la ville de Saint-Maur-des-Fossés l’apport “d’enrochements de qualité” destinés à l’aménagement d’une voie piétonnière de 860 mètres de long en bord de Marne. Les “enrochements de qualité” acheminés par camion sont souillés aux hydrocarbures, aux solvants, aux peintures, à la créosote, contiennent des fragments de canalisation ou de cheminée. Les produits de démolition d’anciennes usines et d’anciennes chaussées sont parfois réutilisés par les Travaux Public, après un tri, un déferraillage et des analyses prouvant qu’ils sont inertes chimiquement ; mais cette immersion de gravats souillés et mélangés issus d’un site pollué est une première en France.
Les eaux troubles de la Marne
Objet : Action de Robin des Bois, O.S.E., Mémoire Vive-Marne Verte, Quai du Petit Parc (Saint-Maur-des-Fossés) à 14h.
Quillery Environnement urbain s’apprête à déverser dans la Marne à Saint-Maur-des-Fossés, Quai du Petit Parc, plusieurs milliers de tonnes de déchets d’assainissement et de démolition. Ils proviennent de l’ancien atelier d’entretien des bus RATP du Hainaut dans le 19ème arrondissement de Paris.
Alors que Quillery se fait payer par la RATP pour “assainir” le site du Hainaut (1,3 hectare), il facture à la ville de Saint-Maur-des-Fossés l’apport “d’enrochements de qualité” destinés à l’aménagement d’une voie piétonnière de 860 mètres de long en bord de Marne. Les “enrochements de qualité” acheminés par camion sont souillés aux hydrocarbures, aux solvants, aux peintures, à la créosote, contiennent des fragments de canalisation ou de cheminée. Les produits de démolition d’anciennes usines et d’anciennes chaussées sont parfois réutilisés par les Travaux Public, après un tri, un déferraillage et des analyses prouvant qu’ils sont inertes chimiquement ; mais cette immersion de gravats souillés et mélangés issus d’un site pollué est une première en France.