Clémenceau : le retour ou le pompon
Robin des Bois apprécie que l’ex-porte-avions Clémenceau soit remorqué par la Marine Nationale et écarté des côtes Siciliennes.
L’association souligne depuis le 5 novembre les dangers représentés par le Clémenceau, en cas de rupture des remorques ou des chaînes d’ancres, d’échouage ou de dérive sur un axe maritime particulièrement fréquenté. L’association dans son communiqué du 25 octobre a aussi rappelé que de nombreux produits toxiques sont embarqués à bord du navire. Au sujet du pyralène, aucune réponse précise et chiffrée n’a été fournie par la Marine Nationale ou l’Etat français.
Les errements de la déconstruction navale
Objet : Clemenceau
Après avoir formé le projet d’immerger officiellement le porte-avions Clemenceau, la Marine Nationale se trouve confrontée au maquis de la sous-traitance des ferrailleurs de navires. Parti de Toulon et attendu à Gijon, le convoi s’orienta donc vers la Méditerranée orientale.
Il n’est finalement pas sûr que l’ex-navire de guerre, contenant plusieurs milliers de tonnes d’amiante, des milliers de litres de pyralène et des résidus d’hydrocarbures trouve un démolisseur, sauf en Inde ou au Pakistan. Alerte ! A défaut d’immersion volontaire, une immersion accidentelle est vite arrivée. La politique de la Marine Nationale est ambiguë. Jusqu’à l’entrée en vigueur le 31 décembre 2004 de l’interdiction d’immersion de navires dans le cadre de la convention internationale pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est, la Marine Nationale entend détruire plus de 50 navires au cours d’exercices de tirs liés à l’entraînement des forces navales.
Les errements de la déconstruction navale
Objet : Clemenceau
Après avoir formé le projet d’immerger officiellement le porte-avions Clemenceau, la Marine Nationale se trouve confrontée au maquis de la sous-traitance des ferrailleurs de navires. Parti de Toulon et attendu à Gijon, le convoi s’orienta donc vers la Méditerranée orientale.
Il n’est finalement pas sûr que l’ex-navire de guerre, contenant plusieurs milliers de tonnes d’amiante, des milliers de litres de pyralène et des résidus d’hydrocarbures trouve un démolisseur, sauf en Inde ou au Pakistan. Alerte ! A défaut d’immersion volontaire, une immersion accidentelle est vite arrivée. La politique de la Marine Nationale est ambiguë. Jusqu’à l’entrée en vigueur le 31 décembre 2004 de l’interdiction d’immersion de navires dans le cadre de la convention internationale pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est, la Marine Nationale entend détruire plus de 50 navires au cours d’exercices de tirs liés à l’entraînement des forces navales.
Le large n’est pas une poubelle (bis)*
sujet: marée noire
Les autorités espagnoles et une partie de l’opinion publique et médiatique semblent se satisfaire du fait que le Prestige, ex-stockage flottant dans le port de Saint-Petersbourg (cf. communiqué de Robin des Bois du 14 novembre) ait été éloigné des côtes de la Galice.
Pour autant, la situation n’est pas maîtrisée et les projets des autorités espagnoles, au-delà de l’éloignement de la terre, ne sont pas clairs. Ce n’est pas l’appel à la collaboration avec la France dans ce domaine du sauvetage et de la lutte contre les pollutions par hydrocarbures qui peut rassurer: c’est l’hôpital qui fait appel à la charité. Depuis le naufrage de l’Erika, la France comme l’Espagne n’ont pas construit et mobilisé des moyens supplémentaires d’intervention et de remorquage. La France et l’Espagne partagent la même philosophie: éloigner le risque de la terre ferme et si possible procéder à “l’océanisation” des épaves, c’est-à-dire à leur immersion.
Pasbeau-poubelle
Le jargon de la préfecture maritime, de la Marine Nationale et du sous-préfet de Brest relatif à “l’océanisation” du Victor correspond effectivement à un besoin sémantique spécial et nouveau tant les cafouillages, les non-dits, les errements et les incoordinations des services compétents sont propices aux naufrages et à l’abandon des navires en mer.
Les exemples de l’Erika, du Ievoli Sun et du Victor sont à cet égard instructifs. Ils sont tous les trois au fond de la mer grâce à l’action conjuguée des chargeurs, affréteurs, et des nombreuses autorités de tutelle. Ils témoignent tous les trois du recel de bateaux-poubelles auquel se livrent en Europe les ports, les autorités, et les milieux d’affaires. Ces trois navires étaient abonnés au trafic inter-européen.