Déchets de Lactalis – n°2
Mise à jour du communiqué du 6 février 2018
Alors que Lactalis sur son site Internet ou oralement continue à conseiller aux détenteurs de lait infantile en poudre potentiellement contaminé par des salmonelles de jeter les boîtes de lait ou de s’en débarrasser, le Ministère de l’Agriculture a rédigé une note de service d’application immédiate sur les modes réglementaires d’élimination.
Déchets de Lactalis – n°2
Mise à jour du communiqué du 6 février 2018
Alors que Lactalis sur son site Internet ou oralement continue à conseiller aux détenteurs de lait infantile en poudre potentiellement contaminé par des salmonelles de jeter les boîtes de lait ou de s’en débarrasser, le Ministère de l’Agriculture a rédigé une note de service d’application immédiate sur les modes réglementaires d’élimination.
Farines animales: à quand l’interdiction ?
Le dispositif national de stockage et d’élimination des farines animales est entré dans une période critique. La majorité des sites de stockage sont pleins. Seuls quatre sites sont actuellement en activité, d’une capacité totale de 150.000 tonnes: ils seront saturés dans trois mois. Le plus gros entrepôt, à Rogerville en Seine-Maritime, est maintenant destinataire de la production des farines animales du Grand-Ouest, du Centre, du Nord. Parmi les sites supplémentaires pressentis, plusieurs ne seront vraisemblablement pas retenus. La mobilisation des opposants et des élus à Vritz (44), à Somsois (51), à Staffelfelden (68) et à Hesmery-Hallon (80) remet en cause les projets de stockage. Les premières chaleurs de l’été font craindre l’apparition de phénomènes d’auto-combustion, y compris pendant les transports. A cet égard, l’expérience montre que les risques sont devant nous: en 1999 à Plouisy (22) et à Cléguer (56), les sinistres ont éclaté en août et en septembre. Peu d’entrepôts retenus disposent de surfaces suffisantes pour assurer un étalement des farines en cas d’échauffement.
La fièvre passe, les pollutions restent
La destruction des cadavres d’animaux abattus en France et en Europe dans le cadre des mesures de lutte contre la psychose économique de la fièvre aphteuse fait appel à des techniques d’un autre âge.
Dans le plan d’intervention actualisé en 1991 par le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Environnement en prévision de l’abandon de la vaccination, l’enfouissement est considéré comme “la méthode de choix “. Chaque préfet était dès lors invité à réaliser un inventaire des sites d’enfouissement possibles, en tenant compte de la vulnérabilité des captages, puits et autres ressources en eau. Cette instruction n’a pas recueilli de la part des préfets plus d’intérêt que les plans Polmar.
Mort aux vaches!
Dans le cadre des mesures exceptionnelles de soutien au marché de la viande bovine sinistré par la peur de l’ESB (Encéphalopathie Spongiforme Bovine), la Commission des Communautés Européennes, à l’instigation du gouvernement français, a décidé de “détruire” sans dépistage de l’ESB les bovins âgés de plus de 30 mois. Les cadavres sont directement acheminés vers les clos d’équarrissage où ils sont réduits en farine à incinérer. Sur 500.000 bovins à détruire, on peut estimer entre 750 et 1500 le nombre d’animaux susceptibles d’être porteurs de l’ESB!