Ex usines à gaz et pollutions en Bretagne
Les pollutions olfactives et toxiques issues de l’assainissement de l’ex usine à gaz de Saint-Malo font remonter à l’air libre la politique sommaire et improvisée de Gaz de France en matière de sites pollués.
L’usine à gaz de Saint-Malo était exploitée par la Compagnie Centrale d’Eclairage par le Gaz Lebon et Cie fondée en 1847. C’est l’une des plus anciennes des 843 usines qui à partir de la distillation du charbon produisaient du gaz de ville entre 1850 et 1960. Le principal déchet laissé sur place à la fin de l’exploitation est le goudron de houille et ses composants volatils cancérogènes comme le benzopyrène ou toxiques comme le naphtalène. Le goudron peut avoir été mélangé à de la terre et à d’autres sous-produits de la distillation du charbon.
Ex usines à gaz et pollutions en Bretagne
Les pollutions olfactives et toxiques issues de l’assainissement de l’ex usine à gaz de Saint-Malo font remonter à l’air libre la politique sommaire et improvisée de Gaz de France en matière de sites pollués.
L’usine à gaz de Saint-Malo était exploitée par la Compagnie Centrale d’Eclairage par le Gaz Lebon et Cie fondée en 1847. C’est l’une des plus anciennes des 843 usines qui à partir de la distillation du charbon produisaient du gaz de ville entre 1850 et 1960. Le principal déchet laissé sur place à la fin de l’exploitation est le goudron de houille et ses composants volatils cancérogènes comme le benzopyrène ou toxiques comme le naphtalène. Le goudron peut avoir été mélangé à de la terre et à d’autres sous-produits de la distillation du charbon.
Un nouveau scandale immobilier
Des dispositions innovantes sur la protection juridique et sanitaire des locataires ou propriétaires d’immeubles bâtis sur des friches industrielles et des sols initialement pollués ont été retirées du projet de loi relatif au logement, à l’urbanisme et à la ville à la suite d’arbitrages ministériels décevants.
Des zones dites de vigilance étaient planifiées. Elles auraient permis aux promoteurs et aux acquéreurs de bien connaître l’état des sols, de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires à la dépollution et à la prévention des risques sanitaires et au final d’en vérifier l’application.
PCB : miracles à Paris et dans le Nord
Robin des Bois publie la nouvelle édition de l’inventaire des sites terrestres pollués aux PCB. Cet outil est utile. Il permet aux riverains et aux élus de s’informer et aux services de l’Etat d’intégrer dans la banque de donnée BASOL des sites qui n’étaient pas jusqu’à lors catalogués comme pollués aux PCB. Il est illustré par de nombreuses archives iconographiques.
Le 1er inventaire publié en mai 2008 faisait état de 361 sites. Cette nouvelle version en compte 404.
La propagation se confirme. Les PCB sortent des parcelles initialement polluées, se répandent dans les caniveaux, contaminent les sédiments des ruisseaux et se concentrent dans les vases des cours d’eau et des estuaires puis dans les chaînes alimentaires aquatiques et marines. Il y a à ce sujet une divergence entre le Ministère de l’Ecologie et Robin des Bois. Le premier dit que le traitement à grande échelle des sédiments contaminés n’est pas possible et ne fait rien, le second prétend qu’à petite échelle, pour les lots les plus contaminés, le traitement est urgent et possible.
PCB : miracles à Paris et dans le Nord
Robin des Bois publie la nouvelle édition de l’inventaire des sites terrestres pollués aux PCB. Cet outil est utile. Il permet aux riverains et aux élus de s’informer et aux services de l’Etat d’intégrer dans la banque de donnée BASOL des sites qui n’étaient pas jusqu’à lors catalogués comme pollués aux PCB. Il est illustré par de nombreuses archives iconographiques.
Le 1er inventaire publié en mai 2008 faisait état de 361 sites. Cette nouvelle version en compte 404.
La propagation se confirme. Les PCB sortent des parcelles initialement polluées, se répandent dans les caniveaux, contaminent les sédiments des ruisseaux et se concentrent dans les vases des cours d’eau et des estuaires puis dans les chaînes alimentaires aquatiques et marines. Il y a à ce sujet une divergence entre le Ministère de l’Ecologie et Robin des Bois. Le premier dit que le traitement à grande échelle des sédiments contaminés n’est pas possible et ne fait rien, le second prétend qu’à petite échelle, pour les lots les plus contaminés, le traitement est urgent et possible.