J’harponne II
A l’occasion de la 57 ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale -CBI- qui se tiendra à Ulsan en Corée du Sud du 20 au 24 juin, le Japon présente JARPA II, un nouveau programme à long terme de chasse à la baleine en Antarctique légitimé par des recherches scientifiques. JARPA I (Japan’s Whale Research Program under Special Permit in the Antarctic) en vigueur depuis 1988 pourchasse exclusivement les petits rorquals (rorquals de Minke). Le quota annuel des prédateurs scientifiques était de 300 individus. A partir de 1995, il est passé à 400. Tout ceci se passe dans le sanctuaire Antarctique établi par la CBI en 1994.
Bangkok: on achève bien les éléphants
Bangkok – Convention sur le commerce international d’espèces animales et végétales menacées d’extinction (CITES ou Convention de Washington)
En première lecture, les propositions du Kenya, en partie inspirées par sa Secrétaire de l’Environnement qui vient d’être distinguée par le prix Nobel de la Paix, viennent d’être rejetées, malgré les votes favorables (liste non exhaustive) du Mali, du Libéria, de la Côte-d’Ivoire, du Sénégal, du Tchad, du Congo, du Togo et de l’Union Européenne. Elles visent à suspendre le commerce international de l’ivoire.
La baleine samaritaine
56ème Commission Baleinière Internationale.
Sorrente -Italie
Communiqué n°3
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
Le Japon a demandé à ce qu’un nouveau point intitulé ” Future chasse durable à la baleine – pleine utilisation des baleines tuées ” soit inscrit dans l’agenda de la 56ème session plénière de la CBI. Le but avoué de cette manœuvre qui laisse plus d’une délégation perplexe est de présenter un historique de la chasse à la baleine, en particulier en Antarctique, en soulignant les multiples utilisations possibles des différentes parties des baleines tuées. Pour cela, le Japon se réfère au développement durable et à l’article VIII 2 de la Convention fondatrice de la CBI qui stipule que ” toutes les baleines prises sous ces permis spéciaux (permis scientifiques) doivent autant que possible être traitées et les recettes seront réparties selon les orientations fixées par le pays titulaire du permis”.
Le Japon contre temps et marées
56ème Commission Baleinière Internationale
Sorrente -Italie
Communiqué n°2.
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
La Commission Baleinière Internationale -CBI- persiste à être une convention internationale polémique. Des pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie, Monaco, la France, l’Italie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni mettent en avant la survie des espèces tandis que les pays-membres asiatiques organisent l’hégémonie de leurs industries de la pêche en collectant sans trop de mal les votes des pays africains, des Caraïbes et d’autres pays en voie de développement (1).
Les Etats Caraïbes et Africains disent non à la conservation
56ème Commission Baleinière Internationale
Sorrente -Italie
Communiqué n°1.
Coalition francophone – ECCEA, Robin des Bois, ASMS OceanCare
En 2003, la Commission Baleinière Internationale -CBI- a pris l’importante initiative à travers un Comité de Conservation de prendre en compte la globalité de l’environnement marin et de déterminer à terme, dans ce cadre, comment protéger au mieux les populations de baleines. La mise en place de ce Comité de Conservation ouvre pour la CBI des perspectives nouvelles de coopération internationale. Le Comité est chargé de présenter aux Etats-membres des conseils pertinents sur tout ce qui relève de la gestion et de la conservation des baleines.