De l’or noir dans le bateau-poubelle
Un engin flottant sans nom, sans pavillon, sans classification, s’apprête à quitter en remorque le port de commerce de Brest à destination du Pirée où, selon un refrain désormais bien connu, il devrait être détruit. Pourtant sa longueur -82 m- et le fait qu’il n’ait transporté que du fret agroalimentaire permettrait de le démolir dans un chantier naval breton. Cet engin flottant est arrivé à Brest fin août 2000, à la suite d’une explosion dans la cale qui a déformé les structures du pont. Il s’appellait alors Palatial I, sous pavillon panaméen, et son armateur était espagnol. Revendu à un armateur-ferrailleur grec bien connu dans les ports de la façade atlantique pour racheter et refaire naviguer des rafiots accidentés ou vétustes, le Palatial I est devenu le Han en octobre, arborant le pavillon bolivien. A la suite d’une plainte de l’ambassade de Bolivie en France, il s’est avéré que l’inscription au registre bolivien était un faux et une usurpation. L’ex-navire -au sens du droit maritime international- n’a plus de nom, plus de pavillon, et n’est donc pas en mesure d’effectuer des opérations commerciales.
Du bateau-poubelle au vaisseau-fantôme
Parti le 1er décembre du port de Saint-Nazaire, l’R Jupiter était sensé rejoindre le port de Gadani au Pakistan pour démolition. L’immatriculation sous pavillon bolivien, sous réserve que son authenticité puisse être établie, lui avait été accordée à la condition que ce voyage soit son dernier. L’arrivée du R Jupiter était prévue le 28 décembre, via le canal de Suez. En fait il est arrivé dans le port du Pirée le 10 décembre et l’a quitté le 23, encore une fois précipitamment après que Robin des Bois ait révélé par voie de presse sa présence en Grèce. D’après les déclarations du bureau de classification Isthmus, l’R Jupiter a fait route vers l’Ukraine où il doit subir de nouvelles réparations destinées à le remettre au niveau des “normes du marché”. Au Pirée il a été réalisé pour 58.000 dollars de réparations. La société de classification Isthmus d’Athènes est prête à réimmatriculer sous pavillon bolivien le R Jupiter une fois les réparations effectuées. Pour le moment le bateau n’a plus aucun titre de certification ni de sécurité. Il n’est plus couvert par les assurances.
Du bateau-poubelle au vaisseau-fantôme
Parti le 1er décembre du port de Saint-Nazaire, l’R Jupiter était sensé rejoindre le port de Gadani au Pakistan pour démolition. L’immatriculation sous pavillon bolivien, sous réserve que son authenticité puisse être établie, lui avait été accordée à la condition que ce voyage soit son dernier. L’arrivée du R Jupiter était prévue le 28 décembre, via le canal de Suez. En fait il est arrivé dans le port du Pirée le 10 décembre et l’a quitté le 23, encore une fois précipitamment après que Robin des Bois ait révélé par voie de presse sa présence en Grèce. D’après les déclarations du bureau de classification Isthmus, l’R Jupiter a fait route vers l’Ukraine où il doit subir de nouvelles réparations destinées à le remettre au niveau des “normes du marché”. Au Pirée il a été réalisé pour 58.000 dollars de réparations. La société de classification Isthmus d’Athènes est prête à réimmatriculer sous pavillon bolivien le R Jupiter une fois les réparations effectuées. Pour le moment le bateau n’a plus aucun titre de certification ni de sécurité. Il n’est plus couvert par les assurances.
La fuite du R Jupiter
Le R Jupiter, ex – Oscar Jupiter, bateau poubelle immobilisé à Nantes pendant 3 ans, a quitté précipitamment et dans des circonstances troublantes le port de Saint-Nazaire vendredi 1er décembre à 21 heures, sous pavillon bolivien, avec 20 hommes à bord. Selon le communiqué diffusé par la Préfecture de Loire-Atlantique le 1er décembre à 20 h30, le R Jupiter était promis à la démolition dans le port de Gadani au Pakistan. Après une enquête dans les milieux portuaires du Pirée, Robin des Bois a découvert qu’en fait, le R Jupiter s’était rendu dans le port du Pirée où il a séjourné du 10 décembre environ, jusqu’au 23 décembre 2000. Il a ensuite quitté précipitamment le port du Pirée pour l’Ukraine, toujours sous pavillon bolivien, alors que cette immatriculation n’était valable que pour un ultime voyage de France vers le chantier de démolition. Il est désormais sans assurance et sans immatriculation et navigue actuellement en mer Noire. Le R Jupiter appartient à Starchild Invesments Limited basé sur l’île de Man qui a l’intention de réimmatriculer le navire pour la navigation.
La fuite du R Jupiter
Le R Jupiter, ex – Oscar Jupiter, bateau poubelle immobilisé à Nantes pendant 3 ans, a quitté précipitamment et dans des circonstances troublantes le port de Saint-Nazaire vendredi 1er décembre à 21 heures, sous pavillon bolivien, avec 20 hommes à bord. Selon le communiqué diffusé par la Préfecture de Loire-Atlantique le 1er décembre à 20 h30, le R Jupiter était promis à la démolition dans le port de Gadani au Pakistan. Après une enquête dans les milieux portuaires du Pirée, Robin des Bois a découvert qu’en fait, le R Jupiter s’était rendu dans le port du Pirée où il a séjourné du 10 décembre environ, jusqu’au 23 décembre 2000. Il a ensuite quitté précipitamment le port du Pirée pour l’Ukraine, toujours sous pavillon bolivien, alors que cette immatriculation n’était valable que pour un ultime voyage de France vers le chantier de démolition. Il est désormais sans assurance et sans immatriculation et navigue actuellement en mer Noire. Le R Jupiter appartient à Starchild Invesments Limited basé sur l’île de Man qui a l’intention de réimmatriculer le navire pour la navigation.