Y en a mare* !
Plusieurs cargos en mauvais état sont tombés en avarie totale de machines dans la mer de la Manche depuis le début de l’année, exposant les équipages, les sauveteurs, les marins pêcheurs et l’environnement à des risques inutiles.
Par temps calme, les machines tombent en panne et les réparations se font tant bien que mal avec les moyens du bord et une sécurité minimale. Par gros temps, les cargaisons se désarriment et tombent à la mer, les navires en panne dérivent, gîtent et chavirent.
Y en a mare* !
Plusieurs cargos en mauvais état sont tombés en avarie totale de machines dans la mer de la Manche depuis le début de l’année, exposant les équipages, les sauveteurs, les marins pêcheurs et l’environnement à des risques inutiles.
Par temps calme, les machines tombent en panne et les réparations se font tant bien que mal avec les moyens du bord et une sécurité minimale. Par gros temps, les cargaisons se désarriment et tombent à la mer, les navires en panne dérivent, gîtent et chavirent.
Les crash tests d’Air France
Robin des Bois n’est évidemment pas systématiquement opposé aux projets de développement ou à l’installation d’activités nouvelles dans la presqu’île du Cotentin et autour de Cherbourg.
Par exemple, l’association pousse depuis longtemps par ses communiqués ou ses interventions à la création d’une plate-forme de ravitaillement en carburant et d’extraction des boues d’hydrocarbures accessible à tous les navires dont la destination est le port de Cherbourg ou qui passent au large. Plus récemment Robin des Bois a soutenu que le port de Cherbourg, éventuellement renforcé par le dock flottant dont le port du Havre souhaite se défaire, serait un bon candidat à un pôle de réparation et de démantèlement des navires. Ces 2 projets sont cohérents avec le potentiel, l’histoire du port et sa main d’œuvre.
Les crash tests d’Air France
Robin des Bois n’est évidemment pas systématiquement opposé aux projets de développement ou à l’installation d’activités nouvelles dans la presqu’île du Cotentin et autour de Cherbourg.
Par exemple, l’association pousse depuis longtemps par ses communiqués ou ses interventions à la création d’une plate-forme de ravitaillement en carburant et d’extraction des boues d’hydrocarbures accessible à tous les navires dont la destination est le port de Cherbourg ou qui passent au large. Plus récemment Robin des Bois a soutenu que le port de Cherbourg, éventuellement renforcé par le dock flottant dont le port du Havre souhaite se défaire, serait un bon candidat à un pôle de réparation et de démantèlement des navires. Ces 2 projets sont cohérents avec le potentiel, l’histoire du port et sa main d’œuvre.
Ievoli Sun : entre risques industriels et risques écologiques
Les cargaisons embarquées dans les citernes du chimiquier Ievoli Sun sont les matières premières des polyesters stratifiés en particulier utilisés dans la fabrication des bateaux de pêche et des bateaux de plaisance. Le styrène est considéré par le code international sur le transport des matières dangereuses (code IMDG) comme un polluant marin avec des propriétés d’inflammabilité. Les trois produits embarqués sont à des degrés divers irritants pour les muqueuses et les appareils respiratoires, neurotoxiques et inhibiteurs des capacités de reproduction. Les effets sur la faune et la flore marine ne sont pas clairement identifiés. Cette carence n’est pas surprenante dans la mesure où les experts commencent seulement à évaluer les risques sanitaires de la mise en œuvre des résines et des solvants dans les usines et dans les ateliers.