Non à l’Erika en Hollande
Comme ses représentants l’ont dit à plusieurs reprises au sein de la Commission Locale d’Information et de Surveillance (la dernière a eu lieu Lundi 10 Juin), et directement à des responsables de TotalFinaElf au siège de la Défense, l’association Robin des Bois est opposée au transfert dans un pays étranger, quelqu’il soit, des déchets consécutifs au naufrage de l’Erika.
La position de Robin des Bois se fonde sur un principe: chaque pays doit, quand il en a la capacité technique et financière, gérer ses déchets et réduire les flux vers ou en provenance des pays étrangers. Seuls peuvent être admis, voire recherchés des déchets en provenance des pays en voie de développement qui sont confrontés à des incapacités de traitement et à des risques sanitaires et environnementaux latents ou imminents.
Les déchets prennent racine
Le bilan provisoire du traitement des déchets de l’Erika est catastrophique. Initialement prévue pour durer 2 ans au maximum, la neutralisation des 270.000 tonnes de matériaux souillés par le fioul lourd et la voie technique choisie par Total se heurtent à de plus en plus de problèmes. La machine à laver présentée par Total et le pôle environnement de Brézillon, filiale de Bouygues Construction, comme un moyen sûr et écologique de traiter les déchets s’étouffe, hoquète, et cale en rase campagne.
Erika, le deuxième naufrage
Le 25 septembre 2000, Bouygues Construction crie victoire. Par le biais de sa filiale Brezillon, le leader mondial des BTP vient d’emporter le marché du traitement des 200.000 tonnes des déchets d’hydrocarbures, déversés sur 450 km de littoral breton et vendéen par la perte totale de l’Erika.
La solution Brezillon a été choisie par Total après un appel d’offres international, parmi 10 autres options. Il s’agit pour résumer du criblage des déchets, de leur fluidification au gasoil et de leur lavage à l’eau. En fin de cycle, le sable dépollué et ne contenant pas plus de 2500 mg/kg d’hydrocarbures doit être revendu à des chantiers de travaux publics de proximité, hors des périmètres hydrogéologiques sensibles.
Erika, le deuxième naufrage
Le 25 septembre 2000, Bouygues Construction crie victoire. Par le biais de sa filiale Brezillon, le leader mondial des BTP vient d’emporter le marché du traitement des 200.000 tonnes des déchets d’hydrocarbures, déversés sur 450 km de littoral breton et vendéen par la perte totale de l’Erika.
La solution Brezillon a été choisie par Total après un appel d’offres international, parmi 10 autres options. Il s’agit pour résumer du criblage des déchets, de leur fluidification au gasoil et de leur lavage à l’eau. En fin de cycle, le sable dépollué et ne contenant pas plus de 2500 mg/kg d’hydrocarbures doit être revendu à des chantiers de travaux publics de proximité, hors des périmètres hydrogéologiques sensibles.
SOS Polmar
23 ans jour pour jour après l’Amoco Cadiz, 15 mois après l’Erika, et 4 mois après le Ievoli Sun, le littoral français est toujours privé de moyens de lutte adaptés à la rapidité, à la gravité et à la diversité des pollutions accidentelles en provenance des navires. Les réponses ou les absences de réponse des préfectures aux courriers de Robin des Bois et les avis de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) dressent un constat : les plans Polmar Terre sont en cours de révision et leurs mises en conformité avec la circulaire du 17 décembre 1997 fait l’objet de concertations entre les services de l’État, et éventuellement les maires.