Risques de marée noire en mer du Nord
La mort et la disparition de 11 marins du voiturier Baltic Ace éperonné par le porte-conteneurs Corvus J en mer du Nord vont être suivies par une marée noire. Après les tragiques pertes humaines vont survenir les dommages environnementaux. L’épave du Baltic Ace contient plusieurs centaines de tonnes de fioul de propulsion et de gazole. Chacune des 1.417 voitures transportées contient environ 5 l de carburant.
Un accident similaire survenu il y a 10 ans au large de Dunkerque avait, deux jours après le naufrage du voiturier Tricolor, provoqué des irisations autour de l’épave. Deux mois plus tard le bilan des oiseaux mazoutés était de 5.200 dans le Nord-Pas-de-Calais, 12.000 en Belgique et 2.000 aux Pays-Bas. Le littoral de Belgique, de Flandre, du Calaisis, du Boulonnais, de la baie de Somme, de Seine-Maritime et du Cotentin avait été pollué par les hydrocarbures sortis de l’épave. Les centrales nucléaires de Penly en Seine-Maritime et de Gravelines dans le Nord avaient été mises en alerte à cause du risque d’arrivée d’hydrocarbures dans les eaux de refroidissement.
La Cour du miracle
Erika / Arrêt de la Cour de Cassation
Malgré les conclusions absurdes et non fondées de l’avocat général, la Cour de Cassation a jugé que les juridictions françaises étaient compétentes pour intervenir au-delà de la mer territoriale et ainsi sanctionner les responsables de la catastrophe de l’Erika.
La responsabilité civile de Total, écartée en appel, a également été reconnue par la Cour de Cassation, Total ayant commis une faute de témérité.
Robin des Bois considère que ce jugement est décisif. Tous les maillons du trafic maritime, armateur, gestionnaire, société de classification et affréteur, sont reconnus responsables du naufrage de l’Erika et de ses conséquences. Cet arrêt de la cour de cassation, la plus haute juridiction française, va se répandre comme une traînée de poudre sur l’océan mondial.
Faire le plein de risques au large de la Guyane
Shell, l’ogre de l’or noir rôde au large de la Guyane. Le navire de forage Stena IceMAX vient de passer au large du Cap en Afrique du Sud et se dirige vers la Guyane. Le premier des quatre nouveaux forages exploratoires de Shell devait débuter le 19 juin de l’autre côté de l’Atlantique Sud. Le dossier n’est pas encore complet, l’arrêté du préfet de Guyane sur les dispositions préalables aux travaux et la prévention des pollutions marines n’est pas encore signé. Il y a matière à s’inquiéter et à suspendre le trait de plume préfectoral.
Faire le plein de risques au large de la Guyane
Shell, l’ogre de l’or noir rôde au large de la Guyane. Le navire de forage Stena IceMAX vient de passer au large du Cap en Afrique du Sud et se dirige vers la Guyane. Le premier des quatre nouveaux forages exploratoires de Shell devait débuter le 19 juin de l’autre côté de l’Atlantique Sud. Le dossier n’est pas encore complet, l’arrêté du préfet de Guyane sur les dispositions préalables aux travaux et la prévention des pollutions marines n’est pas encore signé. Il y a matière à s’inquiéter et à suspendre le trait de plume préfectoral.
Nouvelle-Zélande : un avant goût du Big One
Objet : Echouement du porte-conteneurs Rena en Nouvelle-Zélande.
L’échouement du Rena le 5 octobre et l’incapacité de l’armateur et des services maritimes néo-zélandais à dégager le navire, à colmater les fuites de fuel et à éviter les pertes de conteneurs préfigurent la grande catastrophe à venir dans le trafic maritime de marchandises conteneurisées.
En 1980, les plus gros porte-conteneurs transportaient 2.000 conteneurs ; en 1991 le record était de 4.400 ; en 2003 de 8.800 ; en 2007 de 14.500 conteneurs.