Après 44 ans d’occupation, le Torrey Canyon libère l’île d’Er
Le tanker Torrey Canyon affrété par BP s’est échoué le 18 mars 1967 sur des récifs au large des Cornouailles en Grande-Bretagne. Il transportait 120.000 tonnes de pétrole brut. Plusieurs bateaux de pêche bretons ont été témoins de la folle course du Torrey Canyon. L’essentiel de la marée noire s’est dirigé vers les côtes françaises et a laissé ses traces entre Cherbourg et l’île d’Yeu. Le nord de la Bretagne a été très lourdement sinistré. Le pétrole en mer a été attaqué avec des détergents. Le Ministère des Armées a organisé la lutte, les déchets ont été traités dans l’urgence.
Un œil sur la mer
1 – Mer du Nord.
Depuis le 10 août, une marée noire est en cours en Mer du Nord à 180 km à l’Est d’Aberdeen, Ecosse. Le pétrole brut s’échappe d’une canalisation sous-marine connectant les puits E et F du champ d’exploitation Gannet opéré par Shell. Le réseau de pipeline court sur le fond de la mer par 95 mètres de profondeur. Les réservoirs de pétrole sont entre 2.700 m et 1.700 m sous le fond de la mer. Selon Shell, la fuite serait inférieure à 795 litres/jour (5 barils/jour) mais les exploitants sous-estiment généralement les débits en cas d’accident. Des hécatombes de pingouins guillemots nombreux sur zone en été sont prévisibles. Les autres espèces exposées sont les pingouins torda et les macareux. Ce secteur de la Mer du Nord est notamment fréquenté par les maquereaux, les soles et les églefins. Cette marée noire est une atteinte à la biodiversité et pénalise une fois de plus les activités de pêche. En 2009 et 2010, dix fuites ont été constatées sur le champ pétrolier Gannet dont 9 auraient été inférieures à 1 tonne. Selon la convention OSPAR pour la protection de l’environnement marin de l’Atlantique du Nord-Est, les risques de fuites en provenance des pipelines de la Mer du Nord sont en progression. L’exploitation du pétrole entre dans une phase particulièrement dangereuse pour l’environnement : la production diminue de même que les opérations de surveillance et de maintenance sur un réseau global de 50.000 km de canalisations. Dans le cas particulier, les mammifères marins migrateurs comme les petits rorquals ou sédentaires comme les marsouins et les phoques gris sont aussi menacés par la dérive du pétrole.
Un œil sur la mer
1 – Mer du Nord.
Depuis le 10 août, une marée noire est en cours en Mer du Nord à 180 km à l’Est d’Aberdeen, Ecosse. Le pétrole brut s’échappe d’une canalisation sous-marine connectant les puits E et F du champ d’exploitation Gannet opéré par Shell. Le réseau de pipeline court sur le fond de la mer par 95 mètres de profondeur. Les réservoirs de pétrole sont entre 2.700 m et 1.700 m sous le fond de la mer. Selon Shell, la fuite serait inférieure à 795 litres/jour (5 barils/jour) mais les exploitants sous-estiment généralement les débits en cas d’accident. Des hécatombes de pingouins guillemots nombreux sur zone en été sont prévisibles. Les autres espèces exposées sont les pingouins torda et les macareux. Ce secteur de la Mer du Nord est notamment fréquenté par les maquereaux, les soles et les églefins. Cette marée noire est une atteinte à la biodiversité et pénalise une fois de plus les activités de pêche. En 2009 et 2010, dix fuites ont été constatées sur le champ pétrolier Gannet dont 9 auraient été inférieures à 1 tonne. Selon la convention OSPAR pour la protection de l’environnement marin de l’Atlantique du Nord-Est, les risques de fuites en provenance des pipelines de la Mer du Nord sont en progression. L’exploitation du pétrole entre dans une phase particulièrement dangereuse pour l’environnement : la production diminue de même que les opérations de surveillance et de maintenance sur un réseau global de 50.000 km de canalisations. Dans le cas particulier, les mammifères marins migrateurs comme les petits rorquals ou sédentaires comme les marsouins et les phoques gris sont aussi menacés par la dérive du pétrole.
Union Neptune : le renflouement est urgent.
Robin des Bois demande à l’Etat français d’imposer au propriétaire de l’Union Neptune le pompage de la cargaison, le pompage des hydrocarbures et le renflouement de l’épave. L’oxyde de fer est considéré comme un polluant aquatique et soupçonné sous forme de poussières d’être cancérogène. Sa concentration dans l’environnement proche de l’épave aura des effets négatifs sur la flore et la faune benthique. Sa dispersion au gré des courants vers l’île d’Oléron et jusque dans les pertuis charentais aggravera le déséquilibre physico-chimique du milieu marin déjà menacé par les immersions de boues de dragage et l’envahissement progressif des algues vertes.