Posts Tagged "navire sous-normes"

Epave-sur-Seine

21 avril 2006

Un navire sous-normes, le Domiat, est immobilisé depuis plus de 3 semaines dans le port de commerce de Rouen. Après une inspection du Centre de Sécurité Maritime, le Domiat a l’autorisation de quitter Rouen à la seule condition d’aller au Havre pour subir une mise en cale sèche et une inspection totale des parties immergées. En effet, le Domiat prend l’eau et des réparations profondes s’imposent, à moins que ça ne soit la démolition.
Le Domiat appartient à un armateur égyptien dont plusieurs bateaux, y compris les plus récents construits en 1991 et en 2000, font l’objet d’une maintenance précaire d’après la banque de données Equasis. Le Domiat, 200 m de long, construit en 1985, s’est échoué en 2004 dans le détroit d’Oresund entre la Suède et le Danemark.
Le problème c’est qu’il n’y a pas d’équipement disponible dans le port du Havre pour l’accueillir et l’inspecter.
Robin des Bois demande donc au port du Havre de réactiver sans délais le dock flottant. La vente de cet outil capable d’accueillir dans des situations d’urgence des navires de grande taille a été suspendue sur ordre du gouvernement courant mars 2006, à la suite des interventions de Robin de Bois (voir notamment le communiqué ” Un dock flottant qui tombe à pic “). Ce communiqué insistait en particulier sur la nécessité de conserver entre Saint-Nazaire et Dunkerque un équipement polyvalent capable de gérer des arrêts techniques de navires dans l’incapacité de naviguer. Le Domiat en est un bel exemple.

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Epave-sur-Seine

21 avril 2006

Un navire sous-normes, le Domiat, est immobilisé depuis plus de 3 semaines dans le port de commerce de Rouen. Après une inspection du Centre de Sécurité Maritime, le Domiat a l’autorisation de quitter Rouen à la seule condition d’aller au Havre pour subir une mise en cale sèche et une inspection totale des parties immergées. En effet, le Domiat prend l’eau et des réparations profondes s’imposent, à moins que ça ne soit la démolition.

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Une petite affaire poisseuse entre Européens

17 déc. 2004

Sujet: bateaux sous-normes

Un navire fantôme détenu dans le port de commerce de Cherbourg s’est enfui le mardi 7 décembre à 19 h, en direction de l’Europe du Nord. Immobilisé dans le cadre du Mémorandum de Paris, le Sunbeam n’était pas surveillé et a rejoint le club assez fermé des bateaux en cavale apparemment recherchés par les autorités portuaires des pays-membres, soit tous les pays européens plus le Canada, la Croatie, la Norvège, l’Islande et la Fédération de Russie; ce qui n’a pas empêché le Sunbeam de toucher Zeebrugge, après son escapade de Cherbourg, et d’en repartir sans encombres.

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Vente du Magic Star

13 mars 2003

Robin des Bois dénonce les conditions dans lesquelles le Magic Star a été vendu aujourd’hui au prix de 500.000 euros par le Tribunal de Grande Instance de Caen. En effet, l’acquéreur a refusé de décliner son identité, de dire sous quel pavillon le navire reprendrait la mer, de préciser quelle société de classification sera chargée d’agréer ce navire vieux de 25 ans et qui est en mauvais état de maintenance. Il apparaît d’autre part que, contrairement à ce qui avait été dit à l’audience précédente, les marins ne percevront pas immédiatement leurs créances salariales. La navire actuellement dénommé Magic Star devrait, selon les déclarations d’un représentant des Affaires Maritimes, gagner Anvers pour “se refaire une santé avec des certificats d’assurance provisoires” Le même connaisseur du dossier indique que l’armateur serait européen, et que le Magic Star serait destiné à travailler dans l’Océan Indien. Une fois encore, un navire qui à notre sens devrait être destiné à la démolition et au recyclage, va probablement renaviguer avec un équipage multinational qui a toutes les chances au bout de quelques mois de ne pas être payé.

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Le Magic Star n’existe pas

19 févr. 2003

Objet: ventes aux enchères d’un bateau sous-normes, Caen, Tribunal de Grande Instance, 14h30 demain jeudi 20 février

L’ex-Gur Master est immobilisé depuis mars 2002 pour des déficiences techniques autant que financières. Son équipage a changé le nom du navire sur la route de Leixoes (Portugal) à Caen et remplacé Nassau en guise de port d’attache par Kingstown, sur ordre de l’armateur indien Jayship qui prétendait avoir vendu l’ex-Gur Master à une société établie au Liberia, Saint Patrick Investment, pour la modique somme de 10 $. Il s’agissait pour Jayship d’échapper aux créanciers de son autre bateau, le M. Melody, abandonné en Afrique. La vente a été considérée comme fictive par le tribunal de commerce de Caen, et la saisie de l’ex-Gur Master est exécutoire depuis le 3 octobre 2002. L’armateur doit à l’équipage environ 60.000 $. Celui-ci avait été recruté par l’intermédiaire de Herald Maritime Services, une agence indienne de recrutement de main d’oeuvre pour les armateurs crapuleux, la même qui avait recruté l’équipage de l’Erika. 17 marins sont retournés en Inde; 7 sont restés à bord. Ce fantôme amarré depuis plusieurs mois sur un quai de l’oubli et du risque du port de Caen -à quelques mètres des dépôts pétroliers assujettis à la directive Seveso- sera vendu aux enchères demain 20 février à 14h30, à l’audience des criées du Tribunal de Grande Instance de Caen.

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