Le Victor en ligne de mire
La Marine Nationale entend utiliser le Victor comme cible dans des exercices navals, et couler ce vieux cargo au large de la Bretagne. Construit en 1964 par les excellents chantiers navals russes, le Victor contient plusieurs tonnes d’amiante dans le compartiment machine et les calorifugeages, et du pyralène dans les équipements électriques. L’amiante et le pyralène -très toxique pour l’environnement marin-, étaient à cette époque considérés comme indispensables pour maîtriser les risques d’incendie à bord des navires.
Le Victor en ligne de mire
La Marine Nationale entend utiliser le Victor comme cible dans des exercices navals, et couler ce vieux cargo au large de la Bretagne. Construit en 1964 par les excellents chantiers navals russes, le Victor contient plusieurs tonnes d’amiante dans le compartiment machine et les calorifugeages, et du pyralène dans les équipements électriques. L’amiante et le pyralène -très toxique pour l’environnement marin-, étaient à cette époque considérés comme indispensables pour maîtriser les risques d’incendie à bord des navires.
Victor ou l’impuissance de la France
Le port de Brest a hérité en avril 2000 d’un bateau letton en avarie, de 3300 tonnes de blé et de 15 marins étrangers. Le blé a été déchargé, les marins reconduits. Reste le Victor, 102 mètres de métaux à récupérer, de pyralène et d’amiante à mettre hors d’état de nuire.
Encore une fois, l’Etat français et ses services fiscaux vendent aux enchères une épave, prêts à accepter les espèces ou le chèque d’un véreux représentant d’une société éphémère basée au Liberia ou off-shore. Instruite par les exemples du Tango D (ex-Kifangondo), du R Jupiter (ex Oscar Jupiter) et du Tom T (ex Han), l’association Robin des Bois demande au gouvernement français de ne plus être complice de la mafia des bateaux – poubelles, ces forbans du 21 ème siècle qui abondent le fonds mondial des rafiots pourris engagés dans les trafics illicites d’armes, de marchandises volées, ou de réfugiés.
Victor ou l’impuissance de la France
Le port de Brest a hérité en avril 2000 d’un bateau letton en avarie, de 3300 tonnes de blé et de 15 marins étrangers. Le blé a été déchargé, les marins reconduits. Reste le Victor, 102 mètres de métaux à récupérer, de pyralène et d’amiante à mettre hors d’état de nuire.
Encore une fois, l’Etat français et ses services fiscaux vendent aux enchères une épave, prêts à accepter les espèces ou le chèque d’un véreux représentant d’une société éphémère basée au Liberia ou off-shore. Instruite par les exemples du Tango D (ex-Kifangondo), du R Jupiter (ex Oscar Jupiter) et du Tom T (ex Han), l’association Robin des Bois demande au gouvernement français de ne plus être complice de la mafia des bateaux – poubelles, ces forbans du 21 ème siècle qui abondent le fonds mondial des rafiots pourris engagés dans les trafics illicites d’armes, de marchandises volées, ou de réfugiés.
France – Poubelle
C’est à juste titre que la Communauté européenne reproche à la France sa politique laxiste en matière de lutte contre le fléau social et environnemental que constitue l’utilisation des bateaux sous-normes.
Le Kifangondo , doyen des navires abandonnés, a été revendu à des armateurs grecs, avec une boîte postale au Libéria. Rebaptisé Tango D et réimmatriculé à Malte, il a quitté Dunkerque fin décembre 1999 avec 13.000 tonnes de sucre à destination de la Syrie après un retard de 24 heures provoqué par l’occupation du bord par une équipe de Robin des Bois. De retour au Pirée, à la mi-février, l’équipage international qui avait été engagé pour 9 mois a été débarqué, puis le Tango D est resté bloqué et saisi pour des raisons financières dans le port d’Eleusis. Rebaptisé Argo Star, il est reparti fin mai 2001. Il est toujours en service sous pavillon panaméen et son propriétaire est inconnu.